Alors que leur mouvement de protestation dure depuis treize jours, les salariés de l'entreprise de transport et de logistique Stef, basée à Montbartier (Tarn-et-Garonne), ont mené une opération escargot sur la rocade de Montauban, mercredi 30 décembre. Ils réclament une revalorisation de salaire.
C'est un conflit social qui est en passe de s'enliser.
Le 17 décembre 2020, les salariés de la Stef, une entreprise de transport et de logistique du froid basée à Montbartier, dans le Tarn-et-Garonne, lançaient une opération de débrayage et de blocage. Leurs revendications : une demande de revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail.
Sommés, mercredi 23 décembre, de lever leur blocus par le tribunal de Montauban, les grévistes n'ont pas cédé. La direction a fait une première proposition qui n'a pas été jugée suffisante et ce mercredi 30 décembre, une centaine d'entre eux a entrepris une opération escargot sur l'autoroute puis sur la rocade de Montauban.
"On demande une augmentation minimale à cent euros nets", explique Alexandre Barrigas, préparateur de commandes chez Stef, "ça avance petit à petit, ça a commencé à négocier hier réellement".
On attend et on essaie de faire des petites actions pour que ça soit entendu là-haut.
"Certains veulent une qualification supérieure", poursuit-il, "et une charge de travail moins lourde".
Par moment, c'est très très difficile et avec les heures supplémentaires, on rentre, on est cassé. Et le lendemain, il faut recommencer. Donc on essaie d'avoir une meilleure qualité de vie au travail.
L'entreprise Stef livre en produits frais les magasins Intermarché de la région où les conséquences du mouvement de grève commencent à se faire sentir dans les rayons.
Voir le reportage d'Emmanuel Wat et Eric Foissac, de France 3 Occitanie :