Il avait suggéré de "brûler le maire" de Septfonds, parce qu'il accueille des réfugiés yézidies dans sa petite commune du Tarn-et-Garonne. L'auteur présumé de cette menace, proférée sur facebook a été placé en garde à vue.
“Et pourquoi ne pas brûler le maire au passage”. Cette menace avait été proférée via un commentaire facebook, sur la page de la Dépêche du midi, à l'encontre de Jacques Tabarly, maire de la commune de Septfonds (Tarn-et-Garonne). L'auteur présumé de cette menace a été interpellé.
L'internaute à l'origine de ce commentaire haineux reprochait au maire d'accueillir, dans sa commune, 11 familles yézidies, réfugiées en France après avoir été persécutées par le groupe état islamique en Irak. Quelques minutes après avoir posté ce message, le 13 août dernier, son auteur l'avait supprimé, mais les modérateurs de la page Facebook de la Dépêche du midi en avait déjà fait une capture d'écran.
Le suspect dit regretter ses propos
Le maire de Septfonds avait alors décidé de porter plainte. Interpellé ce lundi matin par les gendarmes, le suspect a été placé en garde à vue. Lors de son audition devant les gendarmes, il a reconnu les faits, et a dit regretter ses propos.De son côté, Jacques Tabarly, le plaignant s'est dit "satisfait" de cette arrestation. Le suspect est convoqué devant le tribunal de Montauban le 26 novembre. Il comparaîtra pour provocation non-suivie d'effet au crime et provocation à la haine par moyen de communication au public par voie électronique, et pour provocation publique à la haine et à la violence à l'encontre de personnes en raison de leur religion ou de leur origine nationale ou ethnique.