L'Agglomération du Grand Albigeois relance le marché pour la construction de la passerelle qui doit enjamber le Tarn. L'entreprise Italienne qui devait réaliser une partie des travaux est en faillite et elle va être remplacée. C'est au minimum 6 mois de plus par rapport calendrier initial.
Les travaux de génie civil continuent. Mais une partie du chantier est toujours en suspens. Une entreprise italienne devait réaliser la partie métallique de la passerelle. Elle est en liquidation judiciaire. La société transalpine n'est pas en mesure de réaliser la prestation pour laquelle elle a été sélectionnée.
Cette mésaventure fait planer une incertitude sur le calendrier du projet. Et l'horizon est loin de s'éclaircir.
Une audience s'est déroulée, hier, devant la justice italienne. Selon la présidente du Grand Albigeois, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, aucun fait nouveau ne ressort de ce rendez-vous judiciaire. L'entreprise transalpine est toujours dans le vague s'agissant de son avenir et la procédure est loin d'être terminée. La collectivité albigeoise a donc décidé de relancer un appel d'offre.
Autrement dit, Stéphanie Guiraud-Chaumeil souhaite tourner la page et trouver un successeur à la société Omba. Cette décision pose deux questions : le montant d'un inévitable surcoût et l'allongement du calendrier des travaux. A cette double interrogation Stéphanie Guiraud-Chaumeil répond ; " le plus tôt possible et à un coût maîtrisé".
Un fait est évident. Le lancement d'une nouvelle procédure d'appel d'offre prendra, au minimum, 6 mois. Le Grand Albigeois doit disposer d'un cahier des charges et d'un cahier des clauses techniques. L'existence des documents qui ont permis de sélectionner l'entreprise italienne n'ont pas besoin d'être réécrits. En revanche, des délais de recours et l'organisation de la consultation elle même va prendre plusieurs semaines.
Stéphanie Guiraud-Chaumeil a annoncé, peu de temps après la défaillance de l'entreprise italienne, que la passerelle ne pourra pas être livrée, comme prévu, en 2019. C'est encore plus évident après la relance du marché.
Voir l'interview de la présidente du Grand Albiegois :