Elle a ouvert au public en septembre 2018. La passerelle, qui relie la ville au village d'Hautpoul à 70 mètres au dessus des gorges de l'Arnette vient de passer la barre des 100 000 visiteurs. Un succès tel que sa fréquentation annuelle fait le bonheur des acteurs du tourisme tarnais.
C'est le dernier endroit à la mode dans le département du Tarn. Depuis son ouverture en septembre 2018, la passerelle de Mazamet connaît un succès époustoufflant. Au point même de faire un peu d'ombre aux monuments classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. La passerelle est encore loin de la cathédrale d'Albi qui accueille 800000 visiteurs chaque année, mais elle a réussi à trouver sa place dans le tourisme départemental.
100000 visiteurs en 13 mois
Il faut dire que cet ouvrage n'est pas banal. Un chemin aérien de 140 mètres de long, qui culmine à 70 mètres au-dessus de la vallée de l'Arnette. Avec seulement 1,20 de large, sensations fortes assurées pendant la traversée.
La Passerelle, qui relie la ville au village médiéval d'Hautpoul vient tout juste d'accueillir son 100000ème visiteur.En un peu plus d’un an, cet équipement touristique a largement trouvé son public. "La passerelle est devenue l’un des emblèmes de la ville", se réjouit le maire de la commune sur les ondes de la radio locale 100%
Il s'agit de Jean-François Lauzeral, un habitant de Cornebarrieu, dans la Haute-Garonne. Il est venu à Mazamet spécialement pour traverser la passerelle avec sa femme, Rolande, la 100 001ème visiteuse.
Une balade exceptionnelle
Tout a été prévu pour que cette traversée offre un spectacle à couper le souffle. La structure de la passerelle en grillage métallique est quasi transparente et semblable à un pont de singe.
Rejoindre le village médiéval vous prendra 15 à 30 minutes avec une vue exceptionnelle sur la Montagne Noire et les gorges de l'Arnette.
Avis aux amateurs mais qui auraient le vertige. Monter dessus est déjà un exploit.
C'est en tous cas le prix à payer pour visiter Hautpoul, ce village perché, occupé successivement par les Wisigoths au 5ème siècle, puis par les Cathares.
Cette traversée, qui est gratuite, est aussi l'occasion de rencontrer les quelques habitants qui vivent encore dans le village à l'année.