Depuis le 17 novembre, date du début des blocages par les gilets jaunes, des centres opérationnels de veille sont activés dans les Préfectures. Il s'agit de garantir le maintien de la sécurité. Dans le Tarn, par exemple, un bilan des actions est dressé heure par heure.
Dans un mouvement asyndicale, dont la plupart des actions sont spontanées donc non déclarées, le maintien de l'ordre est au coeur des préoccupations des autorités.
Aussi, depuis samedi 17 novembre, date du début des actions des gilets jaunes, les centres opérationnels de veille sont activés dans les Préfectures et tous les acteurs mobilisés, des services administratifs aux forces de l'ordre.
L'objectif : recenser, heure par heure, les actions (blocages, opérations escargots) et leurs évolutions. La coordination entre la salle du centre opérationnel et les agents sur place est cruciale. Les informations qui remontent du terrain font l'objet de bilan, toutes les heures.
Au plus fort du mouvement, la cellule est activée jusqu'à 22 heures. Ce qui permet aussi de tenir la population au courant en continu. Pour éviter les sur-incidents.
Du côté des gilets jaunes, on admet volontiers le lien nécessaire avec le centre opérationnel. Les "organisateurs", qui n'en sont pas vraiment, mais doivent tout de même veiller à la sécurité de tous sur le terrain, le reconnaissent volontiers : pour une sécurité maximale, il leur a fallu travailler en cohésion avec les forces de l'ordre.
Mardi soir, les barrages sont moins nombreux dans le Tarn, beaucoup de manifestants ont repris le chemin du travail mais la cellule reste activée, jusqu'à nouvel ordre.
Voir le reportage de Saloua Taourda et Véronique Galy, de France 3 Tarn :