Mauvaise surprise pour les habitants de Saint-Juéry près d'Albi (Tarn) : ils ont découvert plus de 230 tags, peints dans la nuit de samedi à dimanche dernier, le long et autour des 2 principales rues du centre-ville. La police nationale a ouvert une enquête.
Plus de 230 tags de toutes sortes ont été découverts, au matin de ce dimanche 31 janvier, au coeur de la commune de Saint-Juéry dans le Tarn.
Dans la nuit du samedi au dimanche, des tagueurs ont donné libre-cours à leur créativité dans les 2 principales rues du centre-ville, et aux alentours : les murs des bâtiments publics mais aussi des habitations, de commerces et même des voitures ont été dégradés par des inscriptions réalisées avec des bombes de peinture.
Le maire porte plainte
Le nouveau maire de la commune, David Donnez, a rapidement publié un communiqué pour dénoncer ces dégradations et appeler la population à se mobiliser pour lutter contre de telles incivilités : la municipalité a déposé plainte et la police nationale a ouvert une enquête.
Des policiers du service de l'Identité Judiciaire sont venus ramasser toutes les pièces à conviction (bombes de peinture, tubes et pinceaux) : en effet Saint-Juéry fait partie des 4 communes de l'agglomération albigeoise qui sont en "zone police".
Située à 5 minutes de route à l'est d'Albi, et peuplée d'environ 7 000 habitants, c'est la 2ème ville la plus importante sur les 16 qui composent la communauté d'agglomération du "Grand Albigeois".
L'école primaire déjà taguée
"Saint-Juéry avait déjà subi des vagues de tags dans le passé, mais pas d'une pareille dimension. Il est vrai que depuis le début de l'épidémie de Covid-19, les confinements et autres couvre-feux, les incivilités y ont augmenté", précise un porte-parole de la mairie.
C'est ainsi que, 2 semaines plus tôt, ce sont les murs de l'école primaire Marie Curie qui avaient été victimes de tags, le lundi 18 janvier dernier. L'ancienne gare de la commune, transformée en salle de spectacles, avait elle aussi déjà subi à plusieurs reprises ces type de dégradations.
D'ailleurs David Donnez, élu pour la première fois le 28 juin dernier au 2ème tour de l'élection municipale, a notamment fait campagne sur des préoccupations écologiques et environnementales, mais sans négliger pour autant la sécurité.
La vidéoprotection en projet
Ainsi, et c'est une coïncidence, au lendemain de ces faits, un 2ème policier municipal a pris ses fonctions ce lundi 1er février. De plus, la municipalité mène une réflexion pour installer des caméras de vidéoprotection sur 7 secteurs de la commune à partir du début 2022.
Les services municipaux se sont déjà attelés à la tâche d'effacer ces tags sur les bâtiments publics ; pour les particuliers, ils peuvent s'adresser aux services de la communauté d'agglomération sur le site internet du Grand Albigeois qui recense les demandes.