Sept députés En Marche! d'Occitanie ont écrit à la ministre des transports. Ils veulent qu'un coup d'accélérateur soit mis sur le projet d'autoroute Toulouse-Castres, avec la publication d'une Déclaration d'utilité publique. En mars dernier, l'enquête publique avait émis un avis favorable au projet.
"Un serpent de mer". C'est l'expression utilisée par les septs députés En Marche! d'Occitanie dans leur lettre à la ministre des transports, Elisabeth Borne. Ils souhaitent obtenir un rendez-vous pour parler de la réalisation du projet de l'autoroute Toulouse-Castres. Celui-ci est, selon ces élus, "vital pour le bassin d’emplois Castres-Mazamet et pour tout le territoire".Après un avis favorable (avec réserves) de l'enquête publique achevée le 23 janvier 2017, ces élus demandent à ce que l'Etat publie maintenant une Déclaration d'utilité publique. Ils veulent qu'un coup d'accélérateur soit porté au projet d'autoroute Castres-Toulouse, vieux de plusieurs décennies. D'autant plus que lors de son déplacement le 4 mai dernier à Albi, Emmanuel Macron avait marqué selon eux son "intérêt" pour ce projet de liaison autoroutière.
Fin de l'enquête publique
Lors de la consultation publique, les opposants avaient aussi été reçus pour faire entendre leur voix. On trouve parmi eux un collectif de 18 maires concernés par le passage de l'autoroute sur leur commune et un collectif de riverains. Ils défendent l'aménagement de la RN 126, alternative moins coûteuse à l'autoroute.
Les députés En Marche ! signataires de cette lettre sont les trois députés tarnais Philippe Folliot (1ère circonscription) Marie-Christine Verdier-Jouclas (2ème), Jean Terlier (3ème); les députés de Haute-Garonne Jean-Luc Lagleize, Sébastien Nadot et Corinne Vignon et enfin Philippe Huppé, député de l’Hérault.