Depuis des années, les riverains de l'avenue François Mitterrand à Labruguière dans le Tarn, vivent un enfer. Ils subissent le ballet incessant des poids-lourds. Vitesse non respectée, trottoirs impraticables, chaussée déformée, en danger, ils demandent à la mairie le réaménagement de la voirie.
Ce mardi, les riverains de l’avenue François Mitterrand étaient à nouveau mobilisés pour dénoncer le trafic de poids-lourds dans leur village. Pour leur sécurité, ils demandent à la municipalité d’effectuer des travaux le plus rapidement possible. Regroupés en collectif, ils ont lancé aujourd’hui une campagne d’affichage dans la rue pour exprimer toute leur colère et leur désarroi. Excédés, ils ont même fait circuler une pétition dans l'avenue qui a recueilli plus de 350 signatures. Ils réclament au plus vite pour leur sécurité, la mise en place d’une circulation à sens unique et une déviation pour les poids-lourds.
Un enfer qui dure depuis 1995
Limitation de vitesse rarement respectée sur l'avenue, chaussée déformée par la circulation, trottoirs impraticables ou inexistants, les images témoignent du danger qu’encourent les riverains.
Jean-Marc Desablin, un riverain s'exprime :"ce qui ne va pas ici, c’est un trottoir inexistant, les piétons sont donc obligés de marcher sur la chaussée". Donc sur la route.
Au milieu, rajoute Joseph Rodriguez, lui aussi riverain, "il y a tous les morceaux de granits qui se détachent de la route et qui vont sur les voitures, les maisons, des pavés de un kilo !".
Un enfer auquel sont confrontés ces riverains depuis plusieurs 1995 et n’en sont pas à leur première mobilisation. Des habitations ont d’ailleurs déjà été endommagées par le passage incessant des poids-lourds qui traversent la ville. Les habitants affichent aujourd’hui leur colère et n’en sont pas à leur première mobilisation.
"Le virage noir"
Dans "le virage noir", comme l’ont baptisé les riverains, les poids-lourds frôlent les murs des maisons.
Quand il y a un camion qui passe tout vibre. Surtout les camions avec une remorque, quand ils passent à vide et qu'ils descendent. Quand on est là sur le pont, on a l’impression qu’ils viennent sur nous.
"Il y a des endroits où quand un camion circule, un piéton ne peut pas passer avec une poussette ou un chariot", rajoute en colère Joseph Rodriguez, riverain.
"C’est pas possible et la mairie doit prendre ses responsabilités et arranger cette route pour ne pas que les cailloux se détachent de la voie et sécuriser pour que les piétons ne soient pas en danger".
La mairie de Labruguière devrait recevoir jeudi, le collectif de riverains.