Toulouse : ils inventent des espadrilles locales et écologiques

Bhallot : c'est le nom de leur marque. Deux ingénieurs dont un toulousain fabriquent des chaussures espadrilles 100% françaises. Ils sont à l'initiative d'une réelle avancée écologique dans l'industrie du textile.

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A l'origine de toute création, il y a une histoire humaine à raconter.
Jean-Baptiste Astau est né dans le Gers, et vit à Toulouse depuis une dizaine d'années. Au Bangladesh, alors qu'il travaille pour une association française, il rencontre Guillaume, qui vient de Limoges. Les deux ingénieurs décident de s'associer, et créent leur marque de textile : Bhallot, un mot Bengali qui signifie “Bien” ou de “bonne qualité”.
 

 

Il y a eu une prise de conscience sur la nourriture et l'habitat, et aujourd'hui sur le textile, petit à petit. 


D'abord, ils proposent des sacs écologiques. Rapidemment, ils se lancent dans l'aventure des espadrilles. Ces chaussures d'été, les deux associés les imaginent en lin et en jute.
 

L'idée c'est de valoriser des fibres végétales et écologiques, avec des acteurs localisés autour de la fibre, pour combattre les dérives de la mondialisation.


Ecologique et humain


Jean-Baptiste Astau rappelle l'objectif premier : utiliser une matière première noble et végétale, tout en respectant l'homme.

C'est dans le quartier d'Arnaud Bernard à Toulouse, que la boutique a ouvert ses portes il y a moins de deux mois.
  

On essaie d'apporter une nouvelle dynamique au quartier, sans pour autant parler de gentrification. Il y a le secours catholique juste à côté, on les aide à réparer des sacs parfois. Notre projet est militant, il y a une cohérence à s'installer ici.


Chaque mois, la marque collabore avec un artiste pour la création d'une dizaine de sacs ou espadrilles, originaux. 

Depuis le mois de mai, près de 400 espadrilles Bhallot ont été vendues au magasin et sur internet. Elles coûtent entre 35 et 55 euros.
 

Ca coûte plus cher de produire écologique. C'est plus cher que du plastique qui pollue les océans en tout cas.


L'histoire ne se termine pas là. Pour Bhallot, quatre salariés travaillent sur ce projet du textile écologique, à Toulouse.
 


Reportage de Karen Cassuto et de Lorenza Pensa 
Provenance et parcours des espadrilles
  • Normandie : le lin utilisé pour la fabrication de ces chaussures y pousse.
  • Belgique : il y est ensuite tissé.
  • Toulouse : dans leur boutique-atelier les deux ingénieurs traitent naturellement la matière première, confectionnent et découpent.
  • Perpignan : fabrication de la semelle.
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