Découverte de territoires de culture occitane et de ses habitants dans VAP dimanche 30 avril : Vélieux, petit village dans le haut Languedoc, Francis au beau milieu de son jardin au nord de Toulouse et Périgord dans le spectacle de Michel Feynie « Òmes e femnas dau landés ».
LO PAÍS : A VeliusD’Aymeric Jonard et Jack Levé
Trois croix délimitent les contours du village de Vélieux dans le haut Languedoc. Elles rappellent le souvenir d'un curé du village qui refusait d'aller au domicile des personnes décédées de peur de se faire rabrouer ! Bien après cet épisode antérieur à la Révolution française, Vélieux connut le destin de nombre de villages du Haut Languedoc: déprise agricole et exode massif vers les villes. Aujourd'hui peuplé d'une soixantaine d'habitants, Vélieux retrouve un équilibre avec l'installation de nouveaux habitants très bien accueillis par les trois familles historiques du village. Venu de Bize-Minervois, Bernard s'occupe de l'entretien de la commune menacée par l'embroussaillement et les risques de feux de forêt; il possède également une entreprise de foresterie. Aux limites des climats méditerranéen, atlantique et montagnard, Vélieux devient un endroit recherché pour sa qualité de vie à quelques encablures du littoral maintenant très fortement urbanisé.
RETRACH : Michel Feynie
De Denis Salles et Pascal Lecuyer
« Òmes e femnas dau landés » : contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce spectacle ne parle pas du département des Landes. "Lo Landés" est une zone située au sud-ouest du Périgord, un pays que Michel Feynie connaît bien, et pour cause : il y a grandi. A travers son spectacle, il a voulu rendre hommage aux hommes et femmes de son pays. Un moment touchant et intime qu'il a bien voulu partager avec Viure al País.
BIAIS : Amb lo Francis al nòrd de Tolosa
Produit par Piget
Après les semis avec René l’année dernière, cette année c’est avec Francis que l’on poursuit les BIAIS dans le nord de Toulouse. Nous sommes à 100 mètres de la rocade nord, sur la route de Launaguet. Ici, il y a 50 ans, il n’y avait tout le long de cette route que des parcelles de terre liées à de petites exploitations sous la forme d’une maison « toulousaine », orientée plein sud avec toutes les dépendances pour élever un cochon, des poules et loger un cheval pour travailler.
Aujourd’hui Francis cultive son jardin pour le plaisir, pour pouvoir consommer des légumes « maison », et cette terre de la plaine de Garonne est particulièrement bonne pour cela. Il nous montre comment planter des oignons et comment dans sa jeunesse il avait vu les maraîchers du quartier qui n’avaient pas de tuyaux d’arrosage, utiliser une assiette en bois dédiée « une asagadora » pour arroser leurs cultures.