Des plongeurs archéologues fouillent l'épave d'une goëlette suédoise du 18ème siècle échouée au large de Villeneuve-lès-Maguelone pour connaître les secrets de fabrication de sa coque.
Elle repose sur un banc de sable depuis plus de deux siècles. En 1755, un jour de tempête, la Jeanne-Elizabeth s'est échouée à quelques dizaines de mètres de la plage de Villeneuve-lès-Maguelone. Des plongeurs archéologues ont débuté une campagne de fouilles sur l'épave de la goëlette suédoise. Elle est très bien conservée, car dès son naufrage, une épaisse couche d'argile l'a recouverte.
Les plongeurs étudient la coque du bateau
Cette campagne de fouilles est la quatrième menée par le ministère de la culture sur l'épave de la Jeanne-Elizabeth. Cette fois, les archéologues veulent comprendre comment le bateau de commerce a été construit. Ils s'intéressent aux caractéristiques techniques et à l'architecture de la coque en bois de la goëlette.
Le trésor pillé n'a jamais été retrouvé
Le navire transportait une cargaison de céréales. Il y avait aussi à bord un formidable trésor de 18.000 pièces d'argent.
Il a été dérobé par des pilleurs d'épaves. 7 personnes ont été jugées et condamnées pour certaines à de la prison ferme mais le trésor n'a jamais été retrouvé.
La Jeanne-Elizabeth n'a pas encore livré tous ses secrets.
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Les vestiges d'une goëlette du 18ème siècle, la Jeanne-Elizabeth, sont inspectés au large de Palavas par des archéologues.
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©F3LR