Viure al País dans le Sidobre

Viure al País vous propose cette semaine une émission consacrée à deux artistes tarnais emblématiques !

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité


Emission présentée par Marius Blénet
Diffusée le dimanche 1 mars à 10h 55 sur France 3 Occitanie

Le magazine occitan vous emmène en Sidobre à la rencontre de Jacques Bourges, un artiste complet : graveur, peintre, il est aussi poète et surtout sculpteur.
Dans ce pays de granit, il est issu d’une famille de travailleurs de la pierre, lui-même ayant touché à tous les métiers du secteur. Logiquement il a fini par sculpter la « pèira de barèna », ce granit dont sont faites les maisons du Sidobre.
Il nous enseigne l’histoire de ce territoire en même temps que ses œuvres, que l’on retrouve dans différents endroits de la région : sur les ronds-points, dans les musées ou encore dans l’église de Lacrouzette.

Le chœur de cette église du XIXème siècle a lui été peint par un autre artiste, Nicolaï Greschny. Un homme au parcours incroyable : de nationalité russe, il était né en Estonie en 1912. Avec sa famille il avait fui la révolution d’octobre en direction de l’Allemagne. Là il commença les beaux-arts à Berlin, mais il dû les terminer à Vienne en fuyant cette fois les nazis. D’Autriche il était passé en Italie, en Belgique, puis en France où il fut enfermé dans le camp d’Argelès-sur-Mer.
C’est en 1942 qu’il arrive à Albi où il rentre dans la résistance. Finalement il choisit de s’enraciner dans ce coin, et reconstruit tout un hameau, à la Maurinié, où il passera le reste de ses jours, jusqu’en 1985.
Cet homme malmené par l’histoire était le descendant d’une lignée d’iconographes remontant de père en fils au XVIème siècle. Il était aussi fresquiste et dès lors appliqua son art dans les églises de la région. En tout ce sont plus de 80 édifices qui furent décorés par Nicolaï Greschny. Et très souvent, pour implanter ses fresques dans le territoire, il n’hésitait pas à y glisser des textes en occitan.
L’éditeur Vent Terral vient tout juste de sortir un livre qui présente tout son travail.


Ce sont donc deux artistes marquants leur territoire que nous vous proposons de découvrir. C’est dimanche à 10h55 sur France 3, dans Viure al País.

Voici un extrait du sujet consacré à Nicolaï Greschny : 
 



 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information