La Haute-Garonne est le deuxième département de France où l'on se pacse de plus. Les Pacs (Pactes civils de solidarité) sont nombreux à Toulouse comme à Montpellier. Le mariage reste cependant en tête des formes d'union, surtout à Nîmes.
Rapide, moderne et facile, le Pacs séduit, particulièrement en Occitanie. C’est la troisième région où l’on se pacse le plus : d’après les chiffres qu’a relevés l’Insee en 2016, dévoilés cette semaine, 7,4 % des personnes vivant en couple en Occitanie sont pacsées, contre 7 % en France.
En tête du classement, la Bretagne (8,1 %) et les Pays de la Loire (7,8 %).
21 % des pacsés de la région ont entre 30 et 34 ans. La tendance est globalement la même au niveau national. C’est vers la trentaine que le Pacs, créé en 1999, est le plus répandu. A noter toutefois que, y compris à ces âges, cette forme d’union est toujours devancée par le mariage et l’union libre.
Autre constat : les personnes pacsées sont souvent plus diplômées que celles qui sont mariées, les cadres et professions intermédiaires étant les plus enclins à se pacser. A l'opposé, les agriculteurs sont ceux qui se pacsent le moins et se marient le plus.
La Haute-Garonne, deuxième département de France pour les pacs
En Haute-Garonne, 9,5 % des personnes vivant en couple sont pacsées, ce qui en fait le deuxième département de France où l’on se pacse le plus, derrière l’Ille-et-Vilaine (10,2 %).
Les disparités dans la région sont importantes. Ainsi, dans l’Ariège, le Pacs n’est pas encore très répandu : il concerne 4,7 % des couples seulement.
Dans l’Hérault, 7,1 % des unions sont des Pacs. A Montpellier, le chiffre monte à 9 %, soit près d’une union sur dix.
Et Pacs ne veut pas dire absence d’émotion, comme le note Lorraine Acquier, l’adjointe au Maire en charge des relations aux publics de la ville :
C’est certes une formalité, mais il y a beaucoup d'émotion, autant que dans les mariages. Il y a des couples qui viennent avec des alliances, d’autres avec des bouquets.
En 2018, la mairie de Montpellier prévoit de conclure 1400 Pacs. C'est 400 de plus que les mariages.
Montpellier comme Toulouse justement, font partie des grandes villes de France où la proportion des personnes mariées parmi les couples cohabitants est la plus faible : 60 % à Montpellier, 58 % à Toulouse, la moyenne nationale étant de 72 %.
A noter à l’inverse qu’à Nîmes, où la population est plus âgée et moins diplômée, 77 % des couples sont mariés.
Le reportage de Laura-Laure Galy et Benoit de Tugny à Montpellier :