Cette nouvelle perquisition, après une première le 13 mars, a débuté à 10H00 et six policiers se trouvaient en milieu de journée au service des archives du siège, a confirmé un porte-parole de la direction à l'AFP.
Aucun personnel d'Ikea ne se trouvait en garde à vue, a précisé le porte-parole.
L'affaire avait éclaté en février, avec des révélations du Canard enchaîné accusant la filiale française du groupe suédois d'avoir espionné des salariés et des clients, en se procurant des renseignements sur leurs antécédents judiciaires, policiers, ou leurs comptes en banque.
Après plusieurs dépôts de plainte émanant notamment des syndicats FO et CGT, une
information judiciaire avait été ouverte en avril et en mai, Ikea France avait annoncé le départ de quatre dirigeants, dont son ancien patron, tous soupçonnés d'être mêlés à ce scandale.