Les membres du gouvernement qui étaient députés cèdent leur siège à l'Assemblée nationale. La Constitution laisse un délai d'un mois à un parlementaire nommé ministre pour choisir entre les deux fonctions.
Depuis la formation du deuxième gouvernement de Jean-Marc Ayrault, le 21 juin, après les élections législatives, les suppléants des 25 membres du gouvernement n'avaient pas encore pris leurs fonctions, tandis que les ministres, tout en restant nominalement députés, n'avaient pas le droit de voter à l'Assemblée.
Moins de Verts, de femmes et plus de socialistes
Le groupe écologiste perd un siège, passant de 18 à 17 membres avec le remplacement de Cécile Duflot, ministre du Logement par une élue socialiste. Un autre socialiste, Jacques Moignard, remplace cette fois-ci la ministre radicale de gauche Sylvia Pinel. Le groupe PS gagne donc deux sièges, ce qui devrait le faire passer à 296 membres.
Autre conséquence de ces mouvements, le nombre de femmes députées est ramenée à 151, au lieu de 155.
Les "nouveaux" députés dans la région
A Paris Danièle Hoffman-Rispal (PS) remplace Cécile Duflot (EELV) et Fanélie Carrey-Conte (PS) succède à George Pau-Langevin devenue ministre déléguée chargée de la Réussite éducative.
Dans les Yvelines, Jean-Philippe Mallé (PS) devient député à la place de Benoît Hamon, ministre de l’Economie solidaire
Dans l'Essonne, Jérôme Guedj (PS) prend la place de François Lamy parti au ministère de la Ville ex député. Et Carlos Da Silva (PS) s’installe dans le siège de Manuel Valls, aujourd’hui ministre de l’Intérieur.