Créé en 1944 par Pierre Lazareff, le quotidien historique a été liquidé par le tribunal de commerce de Paris. 49 personnes dont 42 journalistes étaient toujours employés par le journal.
La nouvelle n'étaiut pas une surprise mais reste dificille à avaler pour les personnes qui ont travaillé à la réussite de ce journal, devenu site internet en raison de difficultés financières en décembre dernier. Prochainement, le matériel ainsi que le nom de domaine et la marque "France Soir" vont être mis aux enchères.
"Trompés par un illusionniste"
Mardi, la rédaction de France Soir remerciait ses lecteurs sur son site internet. "Après des mois d'errance, parfois entrecoupés de maigres périodes d'espoir, le titre est mort. Vive France-Soir. Cette liquidation était attendue. Son officialisation n'en est pas moins cruelle. Les salariés de France-Soir voient leur attente prendre fin. Malmenés par un actionnaire riche de millions et de couardise, trompés par un illusionniste repreneur entendant poursuivre l'activité en conservant six employés et en investissant 50.000 euros, ils rejoignent les « anciens », licenciés en décembre 2011 lorsque l'actionnaire pointait l'Eldorado sur l'horizon Internet. Ils se savaient en sursis, évidemment, depuis l'arrêt soudain de la version papier. L'espoir et l'envie n'en étaient pas moins grands" écrivent les journalistes de France Soir pleins d'amertume.
Une seule offre était en lice pour la reprise du titre, celle du groupe de presse
"low-cost" Lafont, moyennant 56.000 euros et le maintien de six emplois sur 49,
une proposition jugée "scandaleuse" et rejettée à l'unanimité la semaine dernière
par les salariés et les élus de France Soir.
Une seule offre était en lice pour la reprise du titre, celle du groupe de presse "low-cost" Lafont, moyennant 56.000 euros et le maintien de six emplois sur 49, une proposition jugée "scandaleuse" et rejettée à l'unanimité la semaine dernière par les salariés et les élus de France Soir. "France Soir avait été racheté et relancé en grande pompe par Alexandre Pougatchev, le fils du milliardaire russe Sergueï Pougatchev en mars 2010. Le jeune patron de presse y a injecté 75 millions d'euros, auxquels se sont ajoutés une dizaine de millions d'aides publiques" rappellent nos confrères du Monde.fr.
Le texte de remerciement se termine par cette phrase : "l'information ne meurt heureusement pas avec France-Soir. Pour ce titre historique, la nuit tombe, mais dehors le soleil luit." France Soir n'est plus. Un monument de la presse française disparait.
Le texte de remerciement se termine par cette phrase : "l'information ne meurt heureusement pas avec France-Soir. Pour ce titre historique, la nuit tombe, mais dehors le soleil luit." France Soir n'est plus. Un monument de la presse française disparait.