Les salariés ont manifesté devant le siège du groupe automobile puis dans les rues de Paris. Ils ont obtenu de la direction la nomination d'un expert. Le plan de sauvegarde de l'emploi de #PSA a été mis en suspension provisoire.
En fin de matinée, la direction du groupe a pris une décision concrète. Elle a accepté la nomination d'un expert sur une proposition des syndicats. Le plan aura tout de même lieu mais il est repoussé jusqu'à ce que l'expert remette son rapport.
"Varin, à partir d'aujourd'hui, on sera ton cauchemar"
Des banderoles et un camion faisant résonner des musiques militantes ont sonné le rassemblement des salariés concernés par le plan social de PSA. La CGT parlait d'au moins "un milier" de personnes, qui devraient venir de Rennes, en car, et de l'usine d'Aulnay, au coeur des tractations de ses derniers jours. D'autres salariés des sites voisins ont rejoint également les protestataires, très inquiets de voir leur emploi supprimé.
"Il y a des cars venus de Rennes, de Sochaux, de Mulhouse, de la R&D à Vélizy. Ambiance festive au son de Zebda et du tube des manifestants français «On lâche rien» de HK et Les Saltimbanks" précise l'envoyé spécial de 20minutes.fr. La CGT va demander une "expertise comptable" afin d'obliger la direction à "revenir sur le processus".
La révolte a pris forme à Aulnay. Pourtant, après l'annonce de PSA, les salariés ont eu du mal à s'organiser, choqués de l'annonce attendue mais brutale. De nombreux salariés voulaient débuter une grève à 8 heures et demi mercredi matin. Aux alentours de 9 heures 30, un cortège s'est mis en marche en direction du siège parisien.