Dans un classement établi par les universités de Shanghai publié mardi, la première université française figure en 37e position. Il s'agit de Paris-Sud. Les universités américaines trustent le Top 20.
En tête du classement des établissements universitaires, on retrouve Harvard, Standford, MIT (Massachussetts Institute of Technology) et Berkeley... Et loin, très loin derrière, les universités françaises.
Paris-Sud, classée 37e de ce classement réalisé par l'université Jiaotong de Shanghai, est la première d'entre elles. Deux autres universités françaises entrent dans le Top 100 : Pierre-et-Marie-Curie pointe à la 42e place, tandis que l'Ecole normale supérieure (ENS) se classe 73e.
Si l'on élargit le classement au Top 500, vingt universités françaises sont référencées, à comparer aux 150 établissements américains, 42 chinois (aucun dans le "Top 100"), 38 britanniques et 37 allemands.
Un classement aussi attendu que critiqué
Publié depuis 2003, ce classement mondial est aussi attendu que critiqué, notamment en Europe et en France, car ses critères sont axés essentiellement sur la recherche en sciences exactes, au détriment de l'enseignement, défavorisant les universités du Vieux continent.
Ce classement prend notamment en compte le nombre de prix Nobel décrochés par les anciens étudiants ou les chercheurs, le nombre de médailles Fields (équivalent du Nobel en mathématiques) ainsi que les articles publiés dans des revues exclusivement anglo-saxonnes comme "Nature" et "Science".
La France en pâtit d'autant plus que la recherche y dépend à la fois des universités et des organismes de recherche. Or la méthode de Shanghai partage les points obtenus entre l'université et les organismes associés.