L'ancien premier ministre rassemble, selon eux, "l'autorité, l'expérience et l'envergure internationale" nécessaires pour prendre la tête du parti.
Cent-quarante deux élus et cadres parisiens de l'UMP ont signé un appel, rendu public dimanche, pour soutenir la candidature de François Fillon à la présidence du parti, jugeant qu'il rassemble à la fois "l'autorité, l'expérience et l'envergure internationale" nécessaires.
"Face à la gravité de la situation de notre pays, face aux nuages qui s'amoncellent sur l'Europe et le monde en crise (...) nous pensons qu'un homme d'Etat, Premier ministre qui a loyalement gouverné la France au côté de Nicolas Sarkozy au cours des cinq dernières années dans des circonstances particulièrement difficiles, est le mieux placé pour présider l'UMP et la mettre en ordre de bataille", écrivent-ils dans ce texte. "François Fillon a grandement contribué à la nécessaire modernisation de la France, hélas remise en cause actuellement".
Bernard Debré, Philippe Goujon et Jean Tiberi parmi les signataires
A leurs yeux, l'ancien chef du gouvernement "a à la fois l'autorité, l'expérience et l'envergure internationale indispensables pour diriger l'UMP avec sa légitimité d'élu de la Nation (...)".
Parmi les signataires du texte figurent sans surprise plusieurs fillonistes de choc, comme le député Bernard Debré, le maire du 15ème arrondissement et président de la fédération parisienne Philippe Goujon, et le président du groupe UMP au Conseil de Paris, Jean-François Lamour. Le maire du 5ème arrondissement, Jean Tiberi, et son fils Dominique Tiberi, adjoint à ses côtés, sont également au nombre de signataires.
Cet appel est publié le jour où trois lieutenants de François Fillon - Valérie Pécresse, Eric Ciotti et Laurent Wauquiez - organisent une marche en Haute-Loire pour occuper le terrain médiatique en l'absence de leur leader, encore convalescent après une fracture à la cheville. Il répond en outre à l'appel lancé à la mi-juillet par une vingtaine d'élus parisiens, dont l'ex-ministre Rachida Dati, en faveur d'une candidature de l'actuel secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, qui devrait être le principal adversaire de François Fillon pour le poste.