Henri Guaino a officialisé ce mardi sa candidature à la présidence de l'UMP, Le député des Yvelines veut sortir du duel Fillon-Copé. Il était l'invité de Marlène Blin dans le 19/20. Son interview ...
Marlène Blin : Réunir presque 8 000 parrainages en 15 jours, c'est une gageure... Combien vous en avez pour l'instant ?Henri Guaino : ayant commencé ce matin je n'en ai pas encore. Je pense que je trouverai 8000 parrains et c'est difficile pour tout le monde, comme NKM et Bruno Le Maire et d'autres candidats n'ont pas les parrainages nécessaires. Il serait invraisemblable que seuls deux candidats aient le droit de se présenter.
MB : Cet été Christian Estrosi le maire de Nice vous avait fait des appels du pied... cet après-midi il annonce son ralliement à François Fillon... il vous a lâché ?
HG : Non il y a des gens qui murmurent beaucoup, C Estrosi a fait le choix de François Fillon c’est son problème.
MB: Vous dites ne pas vous reconnaître dans le duel entre JF Copé et F Fillon. Qu'est-ce que vous avez de plus à proposer ?
HG : Je demande aux militants de choisir, il ne faut pas seulement deux candidats. La politique de sensibilité gaulliste doit se démarquer dans cette campagne.
MB : Fillon aussi se revendique du gaullisme...
HG : il se revendique ce qu'il veut mais je ne me reconnais pas dans son gaullisme. Je ne me retrouve pas dans le discours des deux principaux candidats.
MB : Dans la presse, en radio, vous refusez de dire si Nicolas Sarkozy vous a donné son feu vert...j'imagine que vous ne me le direz pas non plus...
HG : je ne parlerai pas de Nicolas Sarkozy la meilleure marque de respect c'est de ne pas parler de lui.
MB : JF Copé est invité ce soir par Jean Sarkozy à Neuilly pour une réunion politique... Quand il se présente en héritier du Sarkozysme - ça vous agace?
HG : pas du tout nous sommes tous des héritiers de Nicolas Sarkozy ! Je veux faire entendre ma voix, mon engagement était tel pendant 5 ans que je suis aussi l’héritier de Nicolas Sarkozy.