Soupçonné d'avoir déclenché volontairement, avec quatre autres personnes, un début d'incendie dans un bus à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), un mineur a été mis en examen jeudi. Il n'y avait eu aucun blessé.
Le jeune homme a été présenté devant un juge en fin de journée ce jeudi pour décider de son placement ou non en détention provisoire. Le suspect avait été interpellé mardi dans les rues de Gennevilliers.
Rappel des faits. Dimanche soir, vers 21h30, cinq hommes, le visage dissimulé, sont montés dans un bus de la ligne 235 de la RATP à l'arrêt dans le quartier sensible du Luth. Ils ont fait descendre la dizaine de passagers à bord, ont répandu un produit inflammable à l'intérieur du véhicule avant de briser cinq vitres puis de prendre la fuite. Le feu a pris sur une banquette mais le chauffeur a pu l'éteindre à l'aide d'un extincteur. Par mesure de précaution, la circulation de cinq lignes de bus, dont celle du bus où l'incident s'est produit, a été déviée pendant une durée indéterminée.
L'incident est survenu seulement une semaine après la remise en service du trajet normal de la ligne 235. La RATP en avait modifié le trajet en octobre 2011 après l'agression d'un conducteur. Deux hommes, visages masqués, l'avaient aspergé d'essence et avaient tenté d'enflammer le liquide sans y parvenir.
Rappel des faits. Dimanche soir, vers 21h30, cinq hommes, le visage dissimulé, sont montés dans un bus de la ligne 235 de la RATP à l'arrêt dans le quartier sensible du Luth. Ils ont fait descendre la dizaine de passagers à bord, ont répandu un produit inflammable à l'intérieur du véhicule avant de briser cinq vitres puis de prendre la fuite. Le feu a pris sur une banquette mais le chauffeur a pu l'éteindre à l'aide d'un extincteur. Par mesure de précaution, la circulation de cinq lignes de bus, dont celle du bus où l'incident s'est produit, a été déviée pendant une durée indéterminée.
L'incident est survenu seulement une semaine après la remise en service du trajet normal de la ligne 235. La RATP en avait modifié le trajet en octobre 2011 après l'agression d'un conducteur. Deux hommes, visages masqués, l'avaient aspergé d'essence et avaient tenté d'enflammer le liquide sans y parvenir.
Mercredi, des syndicalistes de la RATP ont déclenché une alarme sociale en vue de rencontrer la direction. Un système de vidéo-protection devrait prochainement être installé dans le quartier du Luth pour renforcer la sécurité, selon la préfecture des Hauts-de-Seine. Dans un communiqué, Alexis Bachelay, député (PS) de Colombes-Gennevilliers, a par ailleurs affirmé qu'il comptait interpeller le ministre de l'Intérieur pour obtenir que les quartiers du Luth et ceux de villes voisines traversés par la ligne 235 soient déclarés Zones de sécurité prioritaires (ZSP).