Une jeune fille retenue en esclavage par une famille des Emirats Arabes Unis dans un hôtel parisien. Elle a été libérée par quatre membres du personnel. La direction de l'établissement leur reproche d'avoir agi sans concertation.
La jeune femme de 24 ans revient de loin. Embauchée comme employée de maison en 2011, elle est privée de son passeport et ne reçoit pour seul salaire que des coups et des brimades.
C’est lors d’un déplacement de la famille qui l’a réduit en esclavage dans un grand hôtel parisien que la jeune femme se confie à une femme de chambre. Alertés les syndicalistes de l’établissement décident en toute discrétion de saisir le Comité contre l’esclavage moderne et l’association Femmes solidaires. Le 13 juillet dernier, elle est libérée par la police.
Aujourd’hui le directeur de l’hôtel reproche à ses employés de ne pas avoir été informé de la situation. Il met en avant sa responsabilité pénale dans cette affaire, mais selon les délégués CGT il veut défendre des intérêts économiques.