Le gouvernement "s'apprête à nommer" comme directeur général de l'Epadesa (ex-Epad) de la Défense, Amin Khiari, le fils de la vice-présidente PS du Sénat, Bariza Khiari, pourtant "limogé en 2010 de l'université Léonard de Vinci", assure le journal "Le Point", mais le ministère du Logement a démenti toutes démarches en faveur de l'intéressé.
Selon l'hebdomadaire, la ministre du Logement, Cécile Duflot, a reçu la présidente de l'établissement public d'aménagement du quartier de la Défense (Epadesa), Joëlle Ceccaldi-Raynaud, "pour lui demander de convoquer au plus vite un conseil d'administration".
"Nombre d'élus UMP du département (des Hauts-de-Seine) soupçonnent le sénateur EELV Jean-Vincent Placé, ancien membre du Club XXIe siècle
au même titre que Bariza Khiari, d'être à l'origine de cette nomination", ajoute "le Point".
Au cabinet de Cécile Duflot, interrogé par l'AFP, on a démenti que des démarches aient été engagées en faveur d'Amin Khiari, pour remplacer l'actuel directeur général de l'Epadesa, Philippe Chaix.
L'Epadesa est connu du grand public depuis 2009, quand Jean, le fils cadet de Nicolas Sarkozy, a voulu se présenter à l'élection pour la présidence de cet établissement. Le chef de l'Etat d'alors avait été accusé de népotisme et son fils avait renoncé à briguer ce poste.
"Aucune démarche n'est engagée. Il n'y a absolument rien d'engagé par rapport à ce monsieur en particulier", a souligné le cabinet de Mme Duflot.
"Le gouvernement a sollicité l'administration et les préfets pour qu'ils nous proposent des candidats. M. Khiari fait partie des candidats qui sont proposés,
mais aucune démarche n'a été engagée à son endroit". "Depuis l'arrivée du gouvernement, on a noté les problèmes de gestion qui ont
entaché l'Epad. Il y a une vraie volonté du gouvernement de faire la transparence sur la gestion de l'Epad. Il semblerait que pour ce faire, il faille changer la direction générale de l'Epad".
"J'ai rien à voir là dedans, je ne connais pas cette personne", a réagi Jean-Vincent Placé, qui a fait part de son "ras le bol" et indiqué qu'il réfléchissait
à "attaquer en diffamation" l'hebdomadaire.
"Je ne veux pas communiquer là-dessus, je ne veux rien dire là-dessus", a déclaré pour sa part Bariza Khiari.
Début de polémique autour d'une nomination à la tête de l'établissement de la Défense
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