Les salariés d'Alcatel-Lucent du site de Vélizy (Yvelines), dont la fermeture a été annoncée jeudi 18 octobre, paraissaient, vendredi encore, sonnés par
l'annonce de la suppression de 1.430 postes en France et partageaient de vives inquiétudes.
Plusieurs centaines de salariés de Vélizy se sont réunis vendredi à la mi-journée dans la cour de l'établissement après la tenue d'un comité central d'entreprise.Sur les 1.430 suppressions de postes en France, 996 toucheront la filiale à laquelle appartient Vélizy, selon les syndicats. Selon le secrétaire-adjoint CFDT du CE, Christophe Civit, "un tiers des postes" sur le site historique dans les Yvelines pourraient être touchés.
En dehors de l'Hexagone, le plan qui vise 5.490 postes dans le monde, se traduira par 530 suppressions de postes en Allemagne (sur 3.430 salariés), 290 en Belgique (sur 1.600 salariés) et 180 en Espagne (sur 900 salariés), selon des données fournies par les syndicats.