Une bagarre a eu lieu lundi, entre deux élèves, devant un collège du XVe arrondissement de Paris. Une enquête est en cours.
Une enquête de police était en cours mardi après une altercation lundi dernier devant un collège du XVe arrondissement de Paris à la suite de laquelle deux plaintes de collégiens, légèrement blessés, ont été déposées, a-t-on appris de source policière.
Lundi dernier, devant le collège de Staël, un élève de 14 ans qui aurait proféré des insultes à caractère raciste a appelé son père à l'aide, craignant des représailles de la part d'une trentaine de personnes.
Une bagarre a en effet éclaté durant ce laps de temps, selon la source. Le collégien et un autre élève ont déposé plainte, s'accusant mutuellement de coups.
Une confrontation entre les deux plaignants est prévue mercredi à la brigade de protection de la famille, spécialisée dans ce genre d'incidents à la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP).
Les deux collégiens ont obtenu une ITT (incapacité temporaire totale) de quatre jours à la suite des coups reçus, a aussi précisé la source policière.
Selon des parents d'élèves, la direction de l'établissement, qui n'a pu être jointe par l'AFP, a "interdit aux collégiens de se rassembler devant le collège".
Franck Carabin, le porte-parole de la DSPAP, a déclaré pour sa part à l'AFP que des "dispositifs policiers de surveillance" avaient été mis en place aux abords du collège et que, depuis les faits, "il n'y eu aucun nouvel incident".
Philippe Satras, directeur académique chargé du second degré à Paris, a déclaré à l'AFP que "les faits qui se sont déroulés dans l'établissement vont faire l'objet de sanctions".
Il a précisé que des conseils de discipline étaient en cours et que les sorties des élèves de l'établissement étaient "particulièrement surveillées" par le personnel, tout en soulignant "qu'on était dans un processus d'apaisement".
Selon M. Satras, il s'agit d'un "collège extrêmement calme, où il se passe très peu de faits de violence" et situé dans "un quartier calme". "Il s'agit d'un enchaînement de faits extrêmement rare dans cet établissement", a-t-il insisté.