Un concert de Vuvuzela à l'aube sous les fenêtre de M. Peugeot pour "réveiller les négociations". Voilà ce qu'a fait, jeudi matin, une quarantaine de salariés de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
Une quarantaine de salariés de l'usine PSA d'Aulnay (Seine-Saint-Denis) se sont rendus jeudi matin devant un immeuble parisien appartenant, selon eux, à Thierry Peugeot, président du conseil de surveillance du groupe automobile, pour "réveiller les négociations" à coups de sifflets et vuvuzuelas.
«On ne lâchera rien»
Une grande banderole, où l'on pouvait lire "PSA Aulnay, réveillons le dialogue social", a été brièvement accrochée peu après 06h30 aux grilles d'entrée d'un immeuble bourgeois du XVIe arrondissement, près du Trocadéro. Selon les manifestants, il s'agit du domicile de Thierry Peugeot. "Les salariés d'Aulnay veulent réveiller le dialogue social. Nous attendons de véritables négociations. On compte sur vous M. Peugeot", s'est exclamée dans le silence du matin Tanja Sussest, déléguée SIA (syndicat maison) d'Aulnay. "Cet après-midi a lieu la 7e négociation. Pendant les six premières, ils nous ont baladés (...) On ne lâchera rien", a-t-elle ajouté dans un concert de vuvuzuelas.
La négociation prévue jeudi porte sur l'accompagnement financier des 8.000 salariés dont les postes vont être supprimés d'ici 2014, date à laquelle l'usine d'Aulnay