Il préside le comité de soutien à Florence Cassez, mais c'est là seulement l'un de ses combats. Il en mène beaucoup d'autres,lutte contre le sida, droit à mourir dans la dignité et euthanasie, défense des homosexuels et de l'égalité des droits pour tous, combats politiques, toujours avec énergie et passion. Cet homme a des convictions solides, et il les défend chaque jour, partout.
Jean-Luc Roméro est né à Béthune dans le Pas-de-Calais, en 1959 d'un père espagnol et d'une mère d'origine espagnole. Il est titulaire d'un DEA de droit public et d'un DEA de Ssciences politiques.
Il choisit dès le début la politique. Et son choix, son "camp", c'est d'abord la droite, RPR qui deviendra l'UMP. Il assistant parlementaire à partir de 1986, successivement de trois députés RPR puis UMP. Jusqu'en 2000. Mais dans le même temps, il veut être, lui même, élu sur le terrain et se confronte très vite aux suffrages des électeurs. Il devient un élu, conseiller municipal de Bobigny, dès 1989, en Seine-Saint-Denis. Il le sera jusqu'en 2001. En 1998 il devient également conseiller régional au Conseil Régional d'Ile-de-France.
Jusqu'au début des années 2000, il est élu sous l'étiquette UMP. Mais à partir de 2001/2002, apparaissent des "différences" d'approche entre ses convictions et les réponses de l'UMP.
Car en 2000, bien malgré lui, il passe du statut d'obscur élu politique à celui de curiosité médiatique.Il est outé par un fanzine gay qui révèle publiquement son homosexualité. Une blessure pour Jean-Luc Romero. Quelques années plus tard, de son plein gré cette fois, il sera le premier homme politique à avouer qu'il est malade du sida.
Et dès lors, il va parfois, sur ce sujet, défendre des positions qui ne sont pas forcément celles de l'UMP.
Au point que, réélu en 2004 conseiller régional d'Ile-de-France UMP, il terminera ce mandat sous l'étiquette "apparenté PRG" (Parti des Radicaux de gauche)
A partir du milieu des années 2000, la rupture est consommée de fait avec l'UMP, dont il va en 2007 et 2008 demander l'investiture pour des mandats législatifs et municipaux. Constatant qu'obtiendrait pas cette investiture, il y renonce et appelle, en 2007, pour la présidentielle, à voter pour François Bayrou, « qu'il n'est pas parvenu à peser significativement sur les positions de l'UMP ».
En 2008, pour les municipales, il annonce qu'il vote pour Corinne Lepage au premier tour et pour Bertrand Delanoë au second.
Enfin, il annonce en 2009 son ralliement au Parti Socialiste et est ré-élu conseiller régional d'Ile-de-France en 2012 sous l'étiquette apparenté PS.
Sur le plan de son engagement personnel et citoyen, il est le co-fondateur de l'association Elus Locaux Contre Le SIda en 1995. Son premier combat, c'est la lutte contre le sida. Et sur ce terrain, Jean-Luc Roméro est infatigable et ne lâche jamais depuis plus de vingt ans. Il est sur tous les fronts, tout ce qui de près ou de loin concerne la lutte contre le sida le concerne, et il y participe.
Un autre de ses grands combats concerne l'euthanasie, et le droit à mourir dans la dignité. Il est Président de l'association ADMD, "Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité". Et bien sûr, sur ce dossier comme sur les autres, il est présent là où il faut. Et beaucoup des personnes qui souffrent et réclament qu'on les aide à mourir dignement, peuvent témoigner du fait qu'il est toujours disponible.
Entre tous ces engagements, un point commun, un lien, ce sont des histoires humaines, des questionnements humains. Et c'est évidemment cela qui raconte le mieux le personnage Jean-Luc Roméro, cette dimension humaine. Car Jean-Luc Roméro est un homme, un républicain, viscéralement attaché à la démocratie. Par dessus tout il place l'humain et les Droits de l'Homme. Et tout ce qui est humain le concerne.
Le point commun entre ces engagements multiples, c'est ce qui raconte le mieux Jean-Luc Roméro, c'est
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