VIDÉO - Le 5 juin 2011, une fillette était blessée à la tête dans la cité des Tarterêts, à Corbeil-Essonne alors que des échauffourées avaient éclaté entre des jeunes de la cité et les forces de l'ordre. Nous avons assisté à la reconstitution qui s'est déroulée ce mardi.
L'affaire avait marqué les esprits... En juin 2011, une fillette de 9 ans était gravement blessée à Corbeil lors d'échauffourées entre des policiers et des jeunes de la cité des Tarterêts. Elle aurait été victime d'un tir de "gomme-cogne", une arme utilisée par la police. Une reconstitution a eu lieu ce mardi matin sous protection.
Notre équipe était la seule sur place.
>> Voir le reportage de Laurence Barbry et Nédim Loncarevic :
Selon une source policière, environ une centaine de policiers épaulés par des policiers municipaux ont été mobilisés pour sécuriser la zone interdite d'accès aux curieux, dans un quartier réputé sensible. "Tous les policiers présents le jour des faits, une vingtaine, ont été convoqués. On reconstitue les différents tirs et mouvements des uns et des autres", a indiqué Me Michel Stansal, avocat de la famille présent sur les lieux de la reconstitution. L'enfant "est toujours suivie dans une institution spécialisée. Elle présente de graves séquelles", a confié Me Stansal. Des séquelles aussi bien mentales que physiques.
Le soir des faits, des policiers avaient été caillassés par une trentaine d'assaillants alors qu'ils sécurisaient l'intervention de pompiers, dans le quartier des Tarterêts. Pour se dégager, les policiers avaient fait usage de "gomme-cogne", armes d'auto-défense qui tirent des balles en caoutchouc.