Le sénateur-maire socialiste de Clamart, Philippe Kaltenbach, a été entendu comme témoin assisté hier après-midi pendant six heures par deux juges d'instruction au palais de justice de Nanterre. Il est ressorti sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui.
Soupconné de corruption dans le cadre de l'attribution d'un logement social, le sénateur-maire PS de Clamart, a été entendu comme témoin assisté par les deux juges d'instruction en chage du dossier. Arrivé sur place à 14heures, il est reparti vers 19h30 en compagnie de son avocat Maitre Dominique Tricaud, sans "faire l'objet d'aucune mise en examen".
Dans cette affaire, une enquête prélilminaire avait d'abord été ouverte au printemps 2011 à la suite d'un signalement de Philippe Pemezec, maire UMP du Plessis-Robinson,commune voisine de Clamart, connu pour entretenir des relations conflictuelles avec Philippe Kaltenbach.
En janvier 2012, deux vidéos, réalisées à l'insu de l'édile socialiste, par un de ses anciens adjoints avaient été mise en ligne sur You Tube. Sur les images de mauvaise qualité tournées en caméra cachée, on l'aperçoit empocher 1000 euros en espèces, ce qui a été presenté par son accusateur comme étant la contrepartie de l'attribution d'un logement social de la ville.
Le maire de Clamart, qui toujours nié toute corruption, avait affirmé qu'il s'agissait là d'un remboursement de prêt consenti à son ancien adjoint, qui traversait alors des difficultés financières.
Philippe Kaltenbach s'est dit soulagé d'avoir enfin été entendu par deux juges d'instruction, qui n'ont rien retenu contre moi"
Communiqué de Philippe Kaltenbach
Communiqué de presse
Philippe KALTENBACH
Sénateur – Maire de Clamart
A Clamart, le 15/02/2013
Vidéos truquées de M. Abdelouahed :
Philippe Kaltenbach a enfin été entendu par les juges d’instruction en tant que témoin assisté.
Comme je le demande depuis un an, j’ai enfin été entendu cet après-midi par les juges d’instruction en charge du dossier, Mesdames Mery Dujardin et Daunis, pour leur apporter toutes les précisions nécessaires en tant que témoin assisté.
Les deux vice-présidentes du TGI de Nanterre m’ont impressionné par leur parfaite connaissance du dossier, par leur objectivité, et leur volonté d’aller au fond des choses puisque l’audition a duré six heures.
Je ne fais l’objet d’aucune mise en examen, comme insinué malhonnêtement par la droite locale. Mon avocat a désormais accès au dossier. Il apparaît clairement que les déclarations de M. Abdelouahed sont mensongères et contradictoires, et qu’il a tenté de monnayer son montage vidéo auprès de personnalités de l’UMP.
De plus, contrairement à ce que la presse a pu écrire en juillet 2012, il s’avère faux que la police scientifique ait authentifié les vidéos. Il apparait au contraire que l’ingénieur du laboratoire de la police technique et scientifique d’analyses et de traitement du signal conclut à l’impossibilité d’authentifier les vidéos publiées.
Tout cela confirme que je suis la victime d’une machination orchestrée par mes opposants politiques. Ce coup monté est sorti à quelques mois des élections législatives, dans le seul but de me discréditer et de jeter l’opprobre sur les socialistes.
Comme depuis le début de cette sordide affaire, je suis serein. Et je suis aujourd’hui heureux de cette étape essentielle dans la reconnaissance de mon innocence.
J’ai toute confiance en la Justice, qui je l’espère classera prochainement ce dossier.