Coordonnée par le réseau Sortir du nucléaire, la mobilisation se déroule dans 18 points différents de la capitale d'où les manifestants partiront pour former une longue chaîne humaine allant du quartier de la Défense au ministère de l'Economie.
Des militants anti-nucléaires se sont rassemblés, samedi 9 mars, dans plusieurs quartiers de Paris. Leur objectif est de se déployer en une longue chaîne humaine pour réclamer l'arrêt du nucléaire civil et militaire en France, deux ans après la catastrophe de Fukushima.
Selon le porte-parole de "Sortir du nucléaire" Pierric Duflos, les manifestants vont "encercler" une série de "lieux de pouvoir" qui contribuent à promouvoir l'énergie nucléaire, comme l'Assemblée nationale et le Sénat, plusieurs ministères, dont ceux de la Défense et de l'Ecologie, l'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN), les sièges d'EDF et d'Areva ainsi que plusieurs banques, notamment la BNP Paribas et le Crédit Agricole qui financent des projets de centrales.
Des représentants d'une trentaine d'associations ou organisations nationales soutiennent la manifestation, dont des élus EELV, du Parti de Gauche, du NPA et de CAP 21, mais également du syndicat SUD-rail qui s'oppose au transport des déchets nucléaires par le train.
Les organisateurs espèrent rassembler plusieurs dizaines de milliers de personnes au total.