L'autoroute A1 reste impraticable entre la région parisienne et le nord de la France. L'A3 est désormais également fermée
En fin de matinée, la préfecture de Picardie avait annoncé une reprise du trafic vers Lille. Mais ce déblocage a été très éphémère.
"L'autoroute A1 est toujours impraticable en direction de la province. Aucun véhicule, que ce soit les voitures ou les camions, ne doit s'engager sur 'autoroute A1 au nord de Roissy en direction de Lille", a précisé le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Selon le site officiel Sytadin sur les conditions de circulation en Ile-de-France, l'autoroute est fermée dès Gonesse, au sud de l'aéroport. Entre Paris et cette
bretelle, les bouchons débutent quasiment à la sortie de Paris à une vingtaine de kilomètres de l'aéroport, seule difficulté sur les grands axes de la région
parisienne.
De nombreux passagers ne peuvent pas atteindre l'aéroport en raison de ces bouchons sur les autoroutes A1 et A3, relève une source aéroportuaire.
L'autoroute A3 est désormais fermée également à hauteur de Bondy, dans le sens Paris-Province.
Le ministère "en appelle une nouvelle fois à la responsabilité et au sens civique des usagers. Il faut laisser le temps aux dizaines de kilomètres de bouchons de se résorber, notamment dans la Somme et l'Oise". "La situation est encore particulièrement tendue sur cet axe et on ne veut pas rajouter de bouchons aux bouchons déjà existants", a conclu le porte-parole sans être en mesure de préciser quand la situation se débloquerait.
"Des gens continuent de s'engager alors qu'on leur martèle de ne pas s'engager", soupire une source proche des secours.
Selon une autre source, après avoir repris, le trafic a de nouveau été interrompu sur l'A1 notamment parce que des camions, à qui l'autorisation avait été donnée de reprendre la route, se sont de nouveau mis en travers de la chaussée. Pour tenter de débloquer la situation, la police et la société autoroutière Sanef entendent mettre en place un "bouchon virtuel" pour trier les poids lourds et les voitures, afin que les automobilistes puissent regagner Paris ou sortir sur les routes secondaires. "La procédure pourrait prendre plusieurs heures", précise le Conseil général.