Une bijouterie d'un centre commercial d'Évry (Essonne) a été braquée lundi matin par cinq personnes qui ont réussi à prendre la fuite, sans faire de blessé grave, a-t-on appris de sources concordantes.
La bijouterie Dubreuil, située au premier étage du centre, a été braquée peu après 10H00 alors que les magasins du centre venaient d'ouvrir leurs portes, selon ces sources.
Selon une journaliste de l'AFP sur place, un cordon de sécurité a été établi pendant environ deux heures autour de la bijouterie Dubreuil, située au premier étage du centre commercial Évry 2 et déjà la cible d'une attaque en décembre 2012.
Selon une source policière, les malfaiteurs étaient cagoulés et armés. Une autre source policière a fait état d'un fusil à pompe et de battes de baseball.
Un livreur a été frappé et les employées de la bijouterie ont été menacées mais personne n'a été grièvement blessé, a précisé sur place à l'AFP le maire (PS) de la ville, Francis Chouat, qui a évoqué un "braquage violent".
Des passants auraient également été menacés, a ajouté le maire. Selon les premiers éléments de l'enquête, les malfaiteurs, arrivés en voiture, ont été gênés, en prenant la fuite, par deux agents de sécurité du centre commercial. Ils ont alors lâché les clés du véhicule, qui est donc resté dans le parking du centre, et sont partis à pied.
La police technique et scientifique se trouvait sur place en fin de matinée, tandis que des éclats de verre étaient visibles au sol, notamment dans le fond du magasin. Des traces de coups étaient visibles sur deux vitrines à l'entrée de la boutique.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les malfaiteurs ont réussi à dérober des montres et des bijoux pour un montant qui n'a pas été précisé.
"Je n'ai rien vu mais j'ai entendu beaucoup de bruit. Une cliente est entrée dans le magasin en criant, nous avons fermé le rideau métallique, et sommes restées dans la réserve pendant une vingtaine de minutes", a raconté à l'AFP Katia Pires, responsable de la boutique Etam Lingerie, située en face de la bijouterie.
"J'étais dans le magasin en train de servir un client, j'ai tourné la tête. Il m'a regardée et a pointé son truc sur moi", a confié l'une des employées de la boutique voisine Eram, qui tient à conserver l'anonymat.