Qui sera le candidat d'Europe Ecologie à la mairie de Paris. Réponse samedi 8 juin. Les militants choisissent parmi 8 candidats. Mais l'hypothèse Cécile Duflot, qui n'est présente à ce scrutin, n'est pas à écarter.
Et le gagnant est. ...
Samedi, les militants d'Europe Ecologie vont désigner leur candidat à la mairie de Paris. Ils sont huit sur la ligne de départ. Petite revue d'effectif.
Christophe Nadjovski, 43 ans
Son titre de gloire est pour l'instant d'avoir été élu plus beau gosse du groupe EELV par ses collègues. Un titre plutôt mérité, pour cet amateur de rock et grand marcheur. Il milite dans le 12 ème arrondissment. Depuis 2008, il est adjoint chargé de la petite enfance à la mairie de Paris. Pour être plus trivial, c'est Monsieur Crèche. Clin d'oeil des écolos aux stéréotypes sexistes.
Même s'il se défend d'être le candidat officiel, il est soutenu par Cécile Duflot,Pascal Canfin ou Denis Baupin, le candidat des Verts en 2008 . Il représente le courant majoritaire d'Europe-Ecologie.
Jacques Boutault, 52 ans
Une silhouette de Grand Duduche échappé de chez Cabu. Un dynamisme dans le phrasé qui ferait passer Gaston Lagaffe pour une pile électrique. Cela n'empêche pas ce journaliste de bien mener sa barque. Elu en 2001, maire du 2 ème arrondissement, il a été facilement reconduit en 2008. Il est candidat à la candidature écologiste depuis 2010 après les très bons résultats de son parti dans son arrondissement aux régionales.
Il a le soutien de Michèle Rivasi ou de Julien Bayou. Il représente le courant minoritaire au sein d'EELV, plus à gauche et indépendantiste face au PS.
Bernard Jomier, 49 ans
Bernard Jomier est médecin et élu du XIX ème arrondissement. C'est un proche de Daniel Cohn-Bendit. Sa candidature se présente comme celle d'un renouvellement des élus d'Europe-Ecologie.
Ce sont les trois favoris. A leurs noms, il faut ajouter celui de cinq autres candidats: Florence Pelissier, Francine Bavay, Pierre Lucot, Thierry Schaffauser et Stefan de Vries.
L'hypothèse d'une venue de Cécile Duflot sur la capitale n'est pas à écarter malgré le vote de samedi. Elle a encore répété cette semaine que rien n'était exclu notamment si elle était amenée à quitter le gouvernement en fonction des péripéties politiques.