Le candidat déçu de la primaire UMP pour les municipales à Paris était l'invité de Samedi Politique sur France 3 Ile-de-France ce 8 juin 2013.
Une semaine après la primaire UMP pour élire un candidat à la mairie de Paris, Pierre-Yves Bournazel était l'invité de Samedi Politique ce samedi 8 juin 2013.
Arrivé en troisième position de ce scrutin derrière Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Legaret, Pierre-Yves Bournazel ne semble pas surpris par ce résultat : "J'étais le challenger" a-t-il expliqué. "Il y a quatre mois, personne ne pensait que j'irai au bout, il y a quatre mois, personne ne pensait que je décollerai de mes 2%" concédant tout de même "au fond, j'ai fait moins que je l'aurais souhaité mais plus que beaucoup ne l'avaient prévu."
"J'aiderai Nathalie Kosciusko-Morizet à devenir le prochain maire de Paris."
Questionné sur le déroulement de cette élection - dont il avait dès le premier jour dénoncé les dysfonctionnements - il a réexpliqué sa position : "Ce que j'ai dit, c'est ce que chacun a constaté, c'est des dysfonctionnements." "J'ai tourné la page, j'ai jeté la rancune à la rivière" a-t-il assuré ensuite, paraphrasant ainsi Valéry Giscard d'Estaing (après la défaite de 1981 et les deux candidatures à droite)."Nathalie Kosciusko-Morizet a gagné" a-t-il reconnu, précisant "on va pas étaler nos états d'âme comme ça. Les Parisiens attendent un projet, une équipe. Moi je soutiens Nathalie Kosciusko-Morizet parce qu'elle a gagné largement (...) l'intérêt général doit toujours primer sur les intérêts particuliers."
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