Dans l'Essone, un instituteur exerçant dans l'école primaire Mirablon, à Montlhéry, a été placé en détention provisoire, pour des agissements commis en dehors de l'école.
Une cellule psychologique sera déployée jeudi 20 juin dans une école de Montlhéry (Essonne), après le placement en détention provisoire fin mai d'un instituteur pour des viols et attouchements présumés sur des enfants hors du cadre scolaire, a indiqué le rectorat de Versailles.
Dans son édition de mercredi, Le Parisien avait révélé la mise en examen et le placement en détention d'un instituteur de l'école primaire Mirablon, à Montlhéry, pour des viols et attouchements sexuels présumés sur deux enfants, dans le cadre d'un campement scout.
"Un médecin et deux psychologues seront présents jeudi 20 juin dans l'école, et une équipe académique communiquera dans les classes [...] à notre connaissance, il n'y a aucun élément, à ce jour, concernant des faits commis dans le cadre scolaire", a précisé le rectorat, qui a suspendu l'enseignant le 17 mai.
Ni le procureur de la République d'Évry, et ni le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) de l'Essonne n'ont souhaité communiquer.
Une réunion a été organisée mardi soir, pour informer les parents dont les enfants étaient dans la classe de cet instituteur cette année et les années précédentes, et "réfléchir avec eux sur la manière d'en parler avec les enfants", a encore indiqué le rectorat.
L'école, fréquentée par 458 élèves, était déserte en ce mercredi matin.
"En tant que parent d'élève, nous avons été informés par un courrier du maire il y a une petite semaine", a raconté a l'AFP un parent d'élève de CE1, qui souhaite rester anonyme.
Claire Liger, qui a trois enfants dont un en CE2 et un en CP, a appris la nouvelle par la presse mercredi matin. "Je n'étais pas du tout au courant, j'ai le coeur qui s'est retourné", dit-elle, tenant son bébé de 4 mois dans les bras. "En rentrant à la maison, je vais essayer d'aborder la question avec mes enfants,
mais comment?", se demande-t-elle. "Je n'ai pas envie de leur faire peur non plus."