Ils étaient venus en nombre, les salariés d'Euriware, la filiale informatique d'Areva, pour manifester devant le siège du groupe nucléaire, à Paris (33 rue Lafayette, 75009). En cause : la cession de la filiale et la menace qui pèse désormais sur plusieurs centaines de postes.
Plusieurs centaines de salariés d'Euriware, la filiale informatique d'Areva, se sont rassemblés jeudi devant le siège du groupe nucléaire à Paris à l'appel des syndicats CFDT, CFE-CGC, CGT et FO pour protester contre un projet de cession de leur entreprise. Des banderoles accrochées aux murs du siège par les manifestants, venus de toute la France pour exprimer leur "colère", proclamaient: "Areva externalise son plan social", "soldes chez Areva" ou "la sûreté nucléaire est incompatible avec le business".
>> Voir l'interview de Laurent Saunier, délégué synical CFDT :
Détenu à 87% par l'État, Areva compte 46.500 salariés dans le monde, dont près de 28.000 en France.