En France, jusque dans les années 80, les bouteilles en verre étaient consignées. Les particuliers se rendaient chez leur commerçant pour leur rapporter les bouteilles vides et récupérer ainsi la consigne. Aujourd'hui, seuls les cafetiers et les restaurateurs le pratiquent encore. Un système très économique (5 euro la consigne pour une caisse de bouteilles vides) qui leur permet de faire baisser leurs factures.
A Paris, 65 000 tonnes de verres sont collectés chaque année, dont 30% ne sont pas recyclés.
Ian Brossat, président du Groupe PCF / PG au Conseil de Paris, souhaite relancer la consigne. Il estime que cela serait plus économique pour la collectivité. Une bouteille en verre qui n'est pas endommagée peut être réutiliser vingt fois. "La consigne serait un progrès et non un retour en arrière" ajoute-il.
Aujourd’hui la consigne est toujours en vigueur chez nos voisins allemands et belges. Ce principe simple, renaît notamment en Alsace, influencé par ce qui se fait en Allemagne. Des supermarchés ont mis en place des appareils modernes dédiés à la consigne. Ils reconnaîssent les bouteilles, les trient puis remettent au client un coupon d'achat de 10 à 30 centimes d'euro par bouteille, à utiliser dans le supermarché.
La collecte de verre et son traitement coûte cher à la collectivité à la collectivité. Le coût du traitement s'élève à 160 euro par tonne de verre.
Reportage Abdel Joudy et Daniel Petitcuenot
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