Le coût de la rentrée et de l'année universitaire augmente encore en Ile-de-France

En septembre 2013, un étudiant dépensera en moyenne 2370 euros en province, contre 2787 euros en Ile-de-France, selon une étude publiée le 19 août 2013 par la Fage.

Aller à la fac coûte plus cher en 2013 qu'en 2012. C'est ce qui ressort des enquêtes publiées lundi 19 août par l'Unef et la Fage, les deux principales organisations étudiantes de France.

Sur l'année, le coût de la vie étudiante augmente de 1,6%, soit 1,5 fois l'inflation, selon l'Unef, première organisation étudiante, en raison de la hausse de dépenses liées au logement comme l'électricité et l'assurance habitation, mais aussi de l'augmentation des frais obligatoires (frais d'inscription à l'université, tickets de restauration universitaire, cotisation à la Sécurité sociale étudiante...) qui ont progressé de 1,6% cette année et de 35% sur les dix dernières années. Le recours au salariat intervient pour plus de la moitié des étudiants, ce qui obère leurs chances de réussite, tandis que certains renoncent à des soins médicaux. 

Pour le seul mois de septembre, un étudiant dépensera en moyenne 2 370,95 euros en province, contre 2 787,08 euros en Ile-de-France, selon une étude publiée le 19 août 2013 par la Fage, deuxième organisation étudiante.

"Le mois de septembre sera une nouvelle fois synonyme de sacrifices et de difficultés financières" pour les étudiants et leurs familles, pointe dans un communiqué le président de la Fage, Julien Blanchet. Et la hausse des dépenses liées aux études conduit "de plus en plus de jeunes issus des classes sociales les plus populaires à rester à la porte de l'université", regrette-t-il. "Le diplôme reste un rempart contre le chômage, mais encore faut-il y avoir accès".

La refonte du système des bourses étudiantes annoncée cet été par le gouvernement permettra à 5% des étudiants de voir leur coût de la vie diminuer cette année, relève l'Unef, mais pour les 75% étudiants non boursiers, la hausse du coût de la vie attteint 1,9%.

Parmi les postes de dépenses qui posent particulièrement problème, les deux organisations citent le logement et en appellent au gouvernement.

Le poste santé est caractérisé par "des tarifs en augmentation constante et une qualité de service en diminution constante", relève la Fage, évoquant la "vente de produits d'assurances inutiles" ou des "délais de remboursement ahurissants" qui peuvent "mettre en difficulté un étudiant sur plusieurs mois".

L'organisation considère qu'il est "urgent de repenser le régime de Sécurité sociale étudiante". En décembre, un rapport de la commission des Affaires sociales du Sénat avait jugé les mutuelles étudiantes complexes et peu efficaces.

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