Georges Vandenbeusch, prêtre français enlevé au Cameroun et ancienne figure des Hauts-de-Seine

Le père Georges Vandenbeusch, installé dans une paroisse du nord-est du Cameroun depuis deux ans, a été enlevé dans la nuit de mercredi à jeudi par des hommes armés. Pendant 9 ans, de septembre 2002 à août 2011, il a été le curé de la paroisse St-Jean-Baptiste de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine.

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Depuis l'été 2011, le père Georges Vandenbeush officiait dans la paroisse de Nguetchewe, dans l'extrême nord-est du Cameroun, à une trentaine de kilomètre du Nigeria et environ 700 km au nord-est de Yaoundé, dans une zone où les risques terroristes et d'enlèvement sont extrêmes. Ce choix de s'installer et de demeurer là bas, le père Georges Vandenbeush l'a fait "en connaissance de cause (...) pour l'exercice de sa mission", précise-t-on à Paris. Dans la nuit du 13 au 14 novembre, le prêtre a été enlevé par des inconnus armés. Il pourrait s'agir du groupe islamiste armé nigérian Boko Haram, qui avait kidnappé en février dernier la famille Moulin Fournier (relâchée fin avril après 60 jours de captivité).

"C’est un métier magnifique, prêtre, pourquoi ne parle-t-on que de ses difficultés ?"


Pendant 9 ans, de septembre 2002 à août 2011, le père Georges Vandenbeusch a été le curé de la paroisse St-Jean-Baptiste de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine. Il figure d'ailleurs toujours dans le trominoscope publié sur le site de la paroisse.*

Dans une interview accordée au Monde en 2011, quelques semaines avant son départ pour le Cameroun, il affirmait "C’est un métier magnifique, prêtre, pourquoi ne parle-t-on que de ses difficultés ? On va dans les familles, on voit naître, grandir, on accompagne jusqu’à la mort, on est dans la vie des gens, même si le registre de parole avec le curé n’est pas le même qu’avec parents et amis." Dans cet article, le prêtre alors âgé de 40 ans (il en a 42 aujourd'hui), remettait en cause "tous les clichés misérabilistes qui circulent sur l’état du catholicisme en France", arguant que dans la paroisse dont il avait la responsabilité à Seau, "le catéchisme et l’aumônerie font recette", "les paroissiens s’engagent vraiment", "les cloches sonnent toujours"...

La journaliste du Monde mentionnait la nouvelle mission du père Georges Vandenbeush dans l’extrême nord du Cameroun,"une zone rurale au rude climat sahélien". Elle écrivait alors "Peut-être lui faut-il expier ses neuf années de bonheur scéen ?". Espérons juste que l'épreuve qui est venue barrer sa route en cette nuit du 13 novembre connaîtra rapidement une fin heureuse.

Ce jeudi soir, la paroisse St-Jean-Baptiste de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, a prévu une messe. Sur son site internet, on peut lire "Prions ensemble pour le père Georges : Adoration ce soir 20h30 à l’église Saint-Jean-baptiste." >> L'article de la Paroisse St-Jean-Baptiste de Sceaux.
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