Le Fabfest 2013 referme ses portes. Pour ses organisateurs, c'est un succès, car le courant humain est passé. Objectif : revenir l'an prochain, et même faire des petits en régions.
Parfois déroutant, jamais inintéressant, le Fabfest deuxième édition a foisonné, donnant à voir, à réfléchir, mais aussi à s'amuser. Jean-Marie Duperron, co-créateur du rendez-vous, est fier du résultat. Il voulait de la chaleur, de la convivialité, loin de la froideur de la technicité numérique. ici il était question de culture et de médias, d'innovation, de donner à apprécier l'émergent.
D'ailleurs il le souligne, il s'agit bien d'un festival, d'un moment festif, et non d'un colloque ou d'un salon. D'où les concerts, les ateliers, les études de cas présentées comme on converserait dans un salon ou un café.
On se souviendra du start-up contest, où comme le précise Jean-Marie Duperron, les prétendants sont venus proposer leurs projets culturels sans "power point", à la manière d'un stand up.
On sera resté perplexe, intrigué ou souriant devant un ensemble d'oeuvres hétéroclite, mais qui avait un sens, avec des définitions que se faisait un plaisir de conter l'organisateur de l'exposition. Les deux soirées concerts ont été des propositions musicales différentes, mais tournées vers l'invention.
Ciseaux, papiers de couleurs, et écoute sudieuse et amusée ont permis aux plus petits de comprendre ce qu'était l'image animée grâce à un procédé de "stop motion". Google a côtoyé des chercheurs, des étudiants, des artisans du numérique. Un jeu d'arcade à priori banal se transformait en proposition artistique.
On a beaucoup parlé, dans ce Fabfest, les rencontres étaient simples, faciles. On a vu le devenir côté humain et idées, même si dans les coulisses, les technologies sont autant d'outils. Jean-marie Duperron l'espère, le Fabfest se déclinera en régions pour donner à voir l'émergence en dehors de la capitale.