Le taux de particules dans l'air toujours alarmant en Ile-de-France

Le seuil d'alerte, atteint en Ile-de-France deja depuis lundi 9 décembre, sera maintenu encore mercredi, indique Airparif.

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Le seuil d'alerte à la pollution aux particules, la plus élevée des alertes, a été déclenché mardi en Ile-de-France par Airparif.

La préfecture de police a instauré une baisse de 20 km/h sur toutes les routes où les vitesses maximales sont supérieures ou égales à 80 km/h et a notamment appelé à "limiter l'usage des véhicules diesel non équipés de filtres à particules", ainsi que "les transports routiers de transit".
Les feux de cheminée en foyer ouvert sont interdits et il est demandé à la population de "privilégier les activités calmes".

Le niveau d'alerte est déclenché pour les PM 10 (particules au diamètre inférieur à 10 microns) à partir d'une concentration de 80 microgrammes de particules par mètre cube d'air.

Les épisodes de pollution aux PM10 sont fréquents en hiver, avec l'augmentation des émissions liées au chauffage, principalement à bois, et de conditions météorologiques souvent défavorables à la dispersion des polluants. En 2012, en Ile-de-France, les seuils d'information et d'alerte ont été dépassés durant 19 jours en hiver (janvier-février-novembre-décembre), 17 jours en mars-avril, et un jour en mai.

Le seuil d'information, déclenché quand la concentration est supérieure à 50 microgrammes, était dépassé mardi 10 décembre, localement, dans la grande majorité des régions de France. Le seuil d'alerte, lui, est franchi non seulement en Ile-de-France, mais ausi dans l'agglomération de Bordeaux, à Castres, à Poitiers, et dans le bassin Lyonnais.

Provenant de l'activité industrielle, du chauffage et du transport (diesel), les particules peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires. Les plus fines d'entre elles (moins de 2,5 microns), qui pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et le sang, ont été classées "cancérogènes certains" par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

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