Ramon de Leon a réalisé la prestation la plus enjouée et inspirante depuis le début du Web13. Pour cet ancien conseiller marketing de Domino’s Pizza, les entreprises doivent comprendre que les enfants d’aujourd’hui n’ont pas les mêmes envies que les générations précédentes.
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« Qui ici, connaît un bébé de moins d’un an qui a déjà un compte Facebook ? Tout le monde, ou presque, n’est-ce pas ? » Ramon de Leon n’a pas tort : le nombre de parents qui ont créé des profils pour leur nouveau-né sur les réseaux sociaux est de plus en plus important.
Celui qui a conseillé l’entreprise Domino’s Pizza n’est pas étouffé par la modestie : sur son compte Twitter, Ramon de Leon se présente comme un « visionnaire des réseaux sociaux » qui n’a qu’un but : « inspirer le monde ».
Avec son énergie, il a en tout cas réussi à inspirer la salle du hall Pullman qui peinait à se remplir ce matin pour la première conférence de cette deuxième journée. Il faut dire qu’il aurait été difficile de parler plus fort, ou de bouger plus vite que Ramon De Leon sur scène. Derrière le hasthag
#RamonWOW, qui est aussi le nom qu’il a donné à
son site internet, le sérial-conseiller a expliqué comment les entreprises devraient, selon lui, traiter leurs clients dans les 10 prochaines années.
Se focaliser sur les enfants
C’était sans aucun doute le thème de la journée. Près d’un tiers des diapositives de Ramon De Leon représentaient des enfants, voire des nouveaux-nés. « Ce sont eux, l’avenir ». En une phrase, qui sonne comme une évidence, le conseiller est arrivé à faire passer un différent message. Selon lui, les enfants d’aujourd’hui, qu’il appelle la « Next Generation », n’auront pas du tout les mêmes envies que nous. Comme le fameux «
BatKid » qui a reçu un message de Barack Obama en personne : « Nos enfants ne veulent pas être président quand ils seront grands, il veulent attirer son attention ! »
« Ne soyez pas chiant ! »
« Don’t be boring ». L’injonction est claire. C’est d’ailleurs une maxime que celui qui a réussi à captiver la salle en 3 secondes applique le mieux. Même s’il a tendance à en faire trop, c’est justement ce qui, selon lui, fonctionne pour attirer les clients.
Il met toutefois un bémol à ce conseil, montrant notamment des photos de magasins de sport ou de vêtements qui ont pour habitude de disposer un petit tapis rouge devant leurs enseignes pour attirer le client. « Ne déroulez pas le tapis rouge si vous n’arrivez pas à proposer un service aussi bon à l’intérieur de votre magasin ! », insiste-t-il.
Traiter les clients comme ses amis
Ramon Le Deon a commencé sa carrière en tant que livreur de pizza à 19 ans, mais il a toujours considéré qu’il fallait traiter ses clients de la meilleure manière possible. S’il est entendu que c’est une des meilleures manières pour les fidéliser, les entreprises n’y arrivent pas toujours.
Celles qui y parviennent ressemblent à American Airlines, qui a accueilli Ramon à l’aéroport de Charles de Gaulle pour le féliciter, alors qu’il leur avait tweeté qu’il allait devenir un « membre premium » pile au moment où son avion atterrirait.
De même, il a été impressionné par son pédiatre, qui a inscrit le nom de son compte Twitter sur ses ordonnances, pour que ses patients et leur famille puissent communiquer avec lui. Le résultat ? « 5 ou 6 personnes par mois » qui viennent lui parler régulièrement. « Ca ne vous paraît peut être pas beaucoup, mais c’est 5 ou 6 personnes par mois qui n’iront jamais voir ailleurs ! » insiste Ramon De Leon. Attirer le client et le garder : la définition d’une communication réussie.