Le Conseil du STIF a validé le programme du projet de prolongement du RER E vers l'Ouest, jusqu'à Mantes-la-Jolie. Son coût de réalisation s'élèvera à 3,3 milliards d’euros.
Pour le STIF (Syndicat des Transports d'Ile-de-France, autorité organisatrice des transports de la Région) le prolongement du RER E vers l’ouest, permettra notamment d'améliorer la qualité de service, d'agir pour le développement des territoires et de désaturer le RER A ou du moins de le décharger un peu.
Ce projet, écrit le STIF, déclaré d’utilité publique en 2013, fait partie des projets majeurs du Nouveau Grand Paris, même s'il ne fait pas directement partie du projet de super-métro, baptisé "Grand Paris Express".
Le projet prévoit une mise en service progressive de ce nouveau tronçon de ligne à partir de 2020, pour une mise en service complète en 2022. Il faut en effet, précise le STIF, tenir compte d’une part des délais de conception, de production et de livraison des nouvelles rames, et d’autre part des impacts des travaux sur l’exploitation du réseau.
Les financeurs de l'opération (principalement l' État et la Région) seront amenés à se prononcer sur le montant global du projet. L'objectif étant d'arriver à une signature du protocole de financement à l’été 2014. La validation du financement lancera la dernière phase d’études sur le projet, qui sera suivie, à partir de 2015, par la réalisation des premiers travaux, c'est à dire :
• le creusement du tunnel souterrain de 8 km, situé entre Haussmann Saint-Lazare et Nanterre-la-Folie,
• la construction de trois nouvelles gares : Porte Maillot, CNIT – La Défense, Nanterre-la-Folie,
• l'aménagement des gares et installations ferroviaires situées entre Nanterre et Mantes-la-Jolie.
La future ligne du RER E prolongé libérera de la capacité en gare Saint Lazare, puisque les trains entreront dans le tunnel. Conjuguées avec les aménagements prévus entre Mantes et Poissy, ces dispositions fondamentales contribueront à améliorer la régularité tant des trains normands que des trains franciliens.