L'affaire Leonardo pourrait bien trouver son épilogue devant le Tribunal administratif de Paris qui examine vendredi sur le fond la validité de la suspension infligée par la FFF à l'ancien directeur sportif du Paris SG pour son coup d'épaule à un arbitre de Ligue 1.

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Le Brésilien avait d'abord été suspendu neuf mois par la Fédération française de football pour avoir bousculé dans les couloirs du Parc des Princes Alexandre Castro, l'arbitre du match de Ligue 1 PSG-Valenciennes, le 5 mai 2013. Les instances disciplinaires de la FFF avaient ensuite alourdi cette suspension à quatorze mois, après que "Leo" a interjeté appel.

Mais le Tribunal administratif de Paris avait suspendu en référé cette sanction avant que la FFF n'aille au Conseil d'Etat. Fin avril, le Conseil d'Etat a donné raison à Leonardo estimant que la FFF ne pouvait suspendre quelqu'un qui n'était pas licencié.

"L'enjeu est l'annulation de la suspension sur le fondement que seul un licencié peut être poursuivi disciplinairement par une Fédération", a expliqué à l'AFP Me Paul Mauriac, avocat de Leonardo, se disant "confiant mais vigilant". Aucune décision n'est attendue dès vendredi, celle-ci devant être mise en délibéré après l'avis rendu par le rapporteur public. Mais les conseils de Leonardo espèrent une issue avant le 30 juin, date d'expiration de la suspension. La levée définitive de la suspension de Leonardo pourra-t-elle esquisser un rapprochement entre le Brésilien et le PSG, avec qui les liens n'ont jamais été véritablement rompus? L'ancien dirigeant parisien, qui n'a pas réussi à trouver un point de chute depuis sa démission en juillet 2013, n'avait pas fermé la porte récemment à une telle éventualité.

"Mon rapport avec le PSG n'a jamais été coupé, avait-il déclaré à l'AFP, le 14 mai. Avant le 30 mai, où je me présenterai au Tribunal, rien ne peut se passer.
Mais dans ma vie tout est possible." Le président du PSG Nasser al Khelaifi s'est montré plus mesuré le 17 mai. "Il a fait un excellent travail, il a protégé le club, parfois aux dépens de son intérêt, je le remercie. Nous verrons, pour être honnête, aujourd'hui, il n'y a pas d'urgence à avoir un directeur sportif. Dans le foot tout est possible, mais honnêtement, il n'y a pas d'accord avec Leo", avait-il indiqué à l'AFP.

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