Polémique à la mairie de Paris sur l'emploi d'anciens élus de la ville

Le groupe UMP au conseil de Paris reproche à Anne Hidalgo d'avoir embauché à la mairie d'anciens élus battus ou non présentés aux dernières élections pour les recaser. Ces personnes sont légitimes répondent les services de la Ville.

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Un ancien élu de la mairie de Paris peut-il travailler aujourd'hui à la ville et être salariée par celle-ci ?

S'agit-il d'un recasage de candidats battus aux municipales ou  de la valorisation d'une expérience acquise au cours de mandats électifs ? La question agite le petit microcosme (le pléonasme est intentionnel) de l'Hôtel de Ville après un article du Parisien paru ce matin.

Ce dernier dresse la liste d'anciens élus des mandatures précédentes qui travaillent aujourd'hui à l'Hôtel de Ville. Ainsi Sylvain Garel, ancien co-président du groupe EELV est chargé de mission aux relations internationales. Fabienne Giboudeaux, ancienne adjointe au Parc et Jardins serait chargée de la "végétalisation innovante".  Pierre Mansat, ancien adjoint au Grand Paris est devenu inspecteur général de la ville de Paris. A l'automne dernier, il avait été écarté des listes municipales, on lui avait alors promis qu'il travaillerait aux côtés d'Anne Hidalgo.

L'opposition UMP à Paris s'empare aussitôt de cet article pour dénoncer des recrutements politiques . "Madame Hidalgo joue madame les bons offices pour les anciens élus recalés aux élections", juge Pierre-Yves Bournazel, élu UMP du 18 ème dans un communiqué. (en fait 3 des 4 personnes concernées n'étaient pas candidate sur les listes en 2014). "La Ville de Paris n'a pas vocation à se substituer ni à un cabinet des ressources humaines du PS ni à une agence de Pole Emploi", poursuit-il.

Après la polémique sur l'attribution d'un bureau à Bertrand Delanoë, un communiqué du groupe UMP  essaye de mettre en porte-en-faux la maire de Paris. "Madame Hidalgo exige de l'ensemble des personnels des services, des groupes politiques de la Ville une cure d'austérité budgétaire qu'elle n'impose ni à ses équipes, ni à ses amis", est-il écrit. Le groupe UMP annonce saisir le préfet de la région IDF pour contrôler la légalité de ces embauches.

"Légales, ces nominations sont légitimes", réplique la mairie de Paris dans un communiqué, où elle affirme avoir envoyé les dossiers au préfet. "Les personnes retenues ont les diplômes et l'expertise requis. Le seul fait qu'elles ne ont été élues ne peut les disqualifier pour exercer des fonctions au sein de la ville". Le communiqué détaille ensuite la nature des contrats. 3 des postes sont à durée déterminée (dont un de trois mois) et celui de Pierre Mansat est présenté comme révocable à tout moment.








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