Après les heurts devant deux synagogues à Paris le 13 juillet lors d’une manifestation propalestinienne, la préfecture de police a interdit la manifestation du 19 juillet. Les organisateurs, en colère, pointent du doigt les contre-manifestants qui seraient responsables de ces heurts.
Les heurts ayant opposés les militants propalestiniens aux militants de la Ligue de Défense Juive (LDJ) ne sont pas sans suite. Après l’épisode de dimanche dernier, la préfecture de police a décidé d’annuler la manifestation du 19 juillet : "Les conditions pour que le projet de manifestation prévue demain à Paris se déroule en toute sécurité ne sont aujourd'hui pas réunies".
Les organisateurs sont en colère. Ils dénoncent une manipulation de la part de la LDJ qui aurait, en réalité, poussé les militants propalestiniens en direction des synagogues.
Si de part et d’autre on se renvoie la balle, de nouvelles images révèlent que les militants de la LDJ, organisation classée terroriste en Israël et aux Etats-Unis, se seraient attaqué aux manifestants. Un peu plus tôt dans la journée, les contre-manifestants se seraient concertés sur les réseaux sociaux afin de se réunir rue de la Roquette pour provoquer les militants propalestiniens.