"Tabous, musiques et interdits": le festival d'Ile-de-France présente du 6 septembre au 12 octobre une trentaine de spectacles de musiques transgressives, qui ont choqué ou choquent encore l'ordre établi, des villancicos de l'Espagne baroque au punk-rock en passant par le maloya.
Depuis 38 ans, le Festival d’Ile de France anime l’automne francilien avec une trentaine de concerts, dont une majorité de créations, articulés autour d’une thématique chaque année renouvelée. Cette année, le Festival d’Ile-de-France prend les chemins de l’interdit en brisant le tabou et ce, dans 25 lieux différents.
Au programme : musiques du monde et actuelles, mais aussi musiques anciennes, baroque, classique et contemporaine, avec bien souvent des passerelles entre ces répertoires.
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Aux mois de septembre et octobre, entre 20 et 25 000 spectateurs suivent ce jeu de piste culturel en Île-de-France et découvrent à l'occasion des concerts des lieux du patrimoine parfois inaccessibles au public (châteaux, églises, cirques, anciennes usines ou parcs somptueux).
Pour explorer sa programmation et la thématique de saison, le festival propose au public des conférences, des tables rondes, des projections et des rencontres avec les musiciens invités, interventions de musicologues, d’historiens ou de journalistes sur une thématique choisie, cette année le tabou, ainsi qu’une découverte du patrimoine francilien avec un programme de visites en amont des concerts.
De belles occasions de découvrir l’autre dans toute sa diversité en explorant des répertoires d’ailleurs ou d’avant, révélateurs de la vie quotidienne, de l’esprit d’une culture ou d’une époque.