Jean-François Lamour votera Bruno Le Maire pour la présidence de l'UMP

Jean-François Lamour était l'invité de Samedi Politique sur France 3 Paris à midi. Il a officialisé son soutien à Bruno Le Maire pour la présidence de l'UMP. Sur l'organisation des JO à Paris, il a rejoint la position prudente d'Anne Hidalgo se différenciant ainsi de Nathalie Kosciusko-Morizet.

Et un soutien de plus pour Bruno Le Maire.

Je vote pour Bruno

Jean-François Lamour, député UMP de Paris, invité de Samedi Politique a annoncé sur France 3 Paris qu'il voterait pour le challenger de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP. "Je vais voter pour Bruno Le Maire car il nous faut un président de l'UMP qui se consacre exclusivement au redressement de notre parti qui a beaucoup souffert ces deux dernières années", déclare-t-il.

"J'ai écouté Nicolas Sarkozy à la porte de Versailles. C'était un très bon discours mais c'était un discours de présidentiable et de candidat à la primaire. On ne peut pas être président de l'UMP et candidat à la primaire", répète-t-il.



Comme Bruno Le Maire, Jean-François Lamour ne souhaite pas le changement de nom du parti. "Il y a encore un potentiel UMP, sinon se poserait effectivement la question d'une transformation radicale et profonde de notre ADN. Mais il y a encore un potentiel, j'en ai l'intime conviction", explique le député de Paris.

On l'a vu, Jean-François Lamour ménage néanmoins NIcolas Sarkozy. Celui-çi a -t-il changé ? "Ce n'est pas à moi de savoir s'il a vraiment changé, on le verra lors de la campagne des primaires", répond-il.

Une primaire pour laquelle il soutient à priori toujours François Fillon. Ce dernier est-il grillé par la polémique sur le déjeuner avec Jean-Pierre Jouyet. "Non. J'ai vévu la campagne de 1995 avec Jacques Chirac. En politique, on n'est jamais mort. En politique, on est toujours en capacité de se faire entendre à partir du moment où on a vrai projet pour la France et François Fillon en a un", rétorque-t-il.

Jean-François Lamour valide les propositions de François Fillon exprimées hier lors d'un meeting à Menton. "Ce n'est pas de la lepénisation, c'est un discours de vérité", conclut-il.

J'attends pour les J-O

Sur la candidature de Paris à l'organisation des J-O de 2024, Jean-François Lamour est sur la même ligne prudente qu'Anne Hidalgo. "Si vous me demandez, si la France doit être encore candidate aux J-O, un ancien champion olympique va vous répondre oui éviedmment mais pas à n'importe quelles conditions", répond le double médaillé d'or à l'épreuve du sabre.

Il reprend d'ailleurs le même argument que la maire de Paris. "Si on y va c'est pour ganer, ce n'est pas une candidature de témoignage. Laissons le mouvement sportif présenter la candidature et nous la porterons s'il y a du sens", poursuit-il.

Il est donc sur une position différente de Nathalie Kosciusko-Morizet, la patronne de l'UMP qui, elle, demande plus d'audace sur cette question. "Je comprends son impulsivité, car Nathalie espère le meilleur pour Paris, mais aujourd'hui après avoir vécu pas mal de candidatures, il faut bien regarder quelles sont les forces en présence", témoigne celui qui fut membre de la délégation pour l'organisation des JO de 2012. Le CIO préféra Londres à Paris. "J'ai toujours la boule au ventre. A jamais, je crois que ça ne partira pas", confesse Jean-François Lamour.



Pas deux cadeaux pour Hidalgo

Enfin sur la tour Triangle, dont l'avenir sera débattu au conseil de Paris lundi, il confirmera qu'il votera contre. Ce n'est pas le cas pour d'autres élus UMP comme Pierre Lellouche. Anne Hidalgo compte sur ces voix de droite pour obtenir une majorité. Jean-François Lamour réclame donc un scrutin public et non un vote à bulletins secrets. "Les Parisiens qui demandent beaucoup de transparence et de démocratie doivent savoir qui va voter quoi sur ce dossier", conclut le député de Paris.

 

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