Environ 6.000 chefs d'entreprise manifestent ce lundi 1er décembre à Paris, à l'appel de la CGPME, selon les chiffres de la Confédération des petites et moyennes entreprises. Le mot d'ordre des patrons-manifestants est "libérez nos entreprises", "cadenASSEZ" (cadenas assez)
A Paris, le cortège des patrons-manifestants se dirige vers le ministère des Finances à Bercy au son du cliquetis des cadenas. Les patrons veulent "exprimer le ras-le-bol face à, disent-ils, un trop plein de réglementations et de charges qui empêchent les entreprises de se développer". Leur mot d'ordre est "cadenASSEZ".
Ces manifestations donnent le coup d'envoi d'une semaine de mobilisation de l'ensemble des organisations patronales, mais la CGPME est la seule à descendre dans la rue. Car si les principales organisations patronales que sont le Medef, la CGPME et l'UPA (Union professionnelle artisanale) sont unies sur le fond de la mobilisation, elles ont choisi des formes différentes.
La Confédération des petites et moyennes entreprises (CGPME) appelle à des manifestations ce lundi, l'UPA va publier une lettre ouverte à François Hollande, tandis que le Medef lance des réunions de militants et une campagne sur les réseaux sociaux.
Les patrons expriment leur "ras-le-bol sur une fiscalité qui continue d'augmenter, contrairement aux promesses du pacte de responsabilité", estime le président du Medef, Pierre Gattaz.
Mais en face, pour le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, cette mobilisation des patrons a "quelque chose d'incompréhensible".
Explications Carla Carreisqueira>>