Après son match catastrophique contre Bastia (4-2) samedi 10 janvier, le club parisien sera à nouveau sous pression ce soir à Saint-Etienne. Et devra, une fois de plus tenter de faire ses preuves pour recaler son jeu.
Le PSG a une obligation de résultat ce soir, mardi 13 janvier à Saint-Etienne en quart de finale de la Coupe de la Ligue, alors que la débâcle de samedi à Bastia (4-2) a fragilisé l'entraîneur Laurent Blanc et confirmé un problème de moral, de mental du groupe. Un groupe que l'on avait pourtant voulu croire regonflé par le mini-stage éclair de Marrakech aux premiers jours de janvier. Un groupe pourtant toujours traversé par le doute, et qui ne parvient pas à se ressouder.
D'abord apparaît de plus en plus clairement que l'encadrement sur le terrain qui a propulsé l'équipe tout au long de l'année dernière, (le trio principal Ibrahimovic, Thiago Silva et Thiago Motta) ne fonctionne pas cette année. Et aucune relève ne s'est imposée depuis le début de la saison.
Ponctuellement, depuis le stage de Marrakech, se pose le problème de l'absence de Lavezzi et Cavani. Tous deux font l'objet d'une "sanction" pour avoir "séché" le stage du Maroc et sont, pour l'instant, condamnés au banc de touche par un Laurent Blanc qui peine un peu à se faire respecter ces derniers temps.
Laurent Blanc, justement : l'entraineur qui quoi qu'il en dise, semble de plus en plus fragile, à mesure des contre-performances du club parisien et des commentaires impatients qui n'en finissent pas de prédire son départ imminent. Il est vrai que Laurent Blanc ne semble pas avoir de solution bien établie. Il ne peut pas, de toute façon, toucher à l'effectif pour cause de "fair-play financier" (le PSG est au maximum de son effectif et pour acheter un joueur, il lui faudrait d'abord en avoir vendu un autre). Il est donc contraint de faire avec les joueurs dont il dispose et dont certains rêvent d'aller tenter leur chance ailleurs.